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[News] Actualité en Tunisie


Bati

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Guéllou il faut prendre en considération la nature des manifestants :D

tgoulch 3lihom il vont faire avec des Bruce Lee walla Vandam.... alors que elbandi fihom mén kar zouz srafég béhin fi bouchoucha taw yabda yébki comme une pute <_<

Amicalement tottiroma... :)

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Lkolna mchina lel stade et lkolna na3erfou el 7akem ki 7yeb ybardelha w yfara9ha edenia lkol il est capable de ca en 5mn.. Donc 7keya 7oula kima mta3 hier, l3alem lkol fibelou que les manifestants bech yemchiw à l'ambassade et vont foutre le bordel, et la police ne fait rien, alors là no93ed mbahem ena, hedha mehouch 7akemna éli na3erfouh..Wéli mechi fibelou que les salafistes lbera7 "ghelbou " l7akém, raw ghalet à 10000%..C'est trop louche ce qui s'est passé hier, et si berassmi l7akem walla incompétent à ce point pour gerer une grande manif, 3ala edonia essalém, parce que le 23 Octobre ça sera 100 fois plus de manif que celle d'hier.

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En tout cas j'espere que les flics ont retenu la lecon et assureront dans le futur la sécurité des ambassades. D'ailleurs ils devraient commencer dès maintenant puisqu'en décembre prochain, date de sortie de la plus grosse production iranienne (30 mullions de dollars) représentant notre prophete et retracant sa vie, connaitera sans doutes des débordements similaires.

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C'est irresponsable!

Quel culot!

mala moustawayet!!! 9alou sou7abna mil 5arej 9aloulna...

hatha Lazher el 3ikrmi eli 9olna 3lih 3a9el wyefhem...

3bed t5amem ken fi mssala7ha, el korssi...et je m'enfou deu reste!

TOUNES 5aleha tet7ra9...

Je suis d accord avec toi meme si je laisse un pourcentage de benefice de doute (si c vrai ils ont raison de le sortir au grand jour pour annuler le projet)

Mais je ne souviens pas t avoir vu sauter au plafond a l epoque ou des gens comme zitoun criaient aux tentatives de coup d etat ou qd rchouda a demande a ses salafistes de descendre ds les rues

On ne peut pas penser a l interet du pays que qd ca ns arrange

Pcq pr ma part s il y a bien des gens qui se fiutent du pays c bien rached, bouchleka et eitoun par exemple

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Avant tout, allah yar7am elli metou el koll.

Comme je l'ai dit quand des jeunes sont morts à Lampedusa, quand un tunisien meurt, c'est une perte pour tout le pays.

Quand une manif se termine par un bilan aussi tragique, la moindre des choses est de chercher des responsables.

Maintenant, j'ai déjà vu à l'oeuvre la police française que ce soit en mode de dispersion de manifs ou de maintien de l'ordre. Hier, j'ai eu l'occasion de suivre sur Jazeera moubasher et franchement c'était choquant.

Choquant car tactiquement c'était du ba3li. Aucune tactique. Déjà, une des premières règles est de ne jamais tirer les lacrymo si tu as le vent contre toi.

Aussi, l'image montrait que c'était des va-et-vient non coordonnés, avec des baguet méchiya jéya, des blindés qui avancent, et surtout ce qui m'énervait, c'est ces policiers qui ramassaient les pierres jetées par les manifestants pour leur rendre la monnaie de leur pièce... INCROYABLE.

Ca, c'est le pendant.

L'avant.

On ne peut pas parler de surprise. Dès mercredi, on savait qu'on avait jusqu'au vendredi avant les manifestations. Les intérêts américains en Tunisie se résument à l'ambassade. Alors, il ne fallait pas être devin pour anticiper des manifs. Nous avons tous été au stade, et on sait bien que quand ils le veulent les flics peuvent bien encercler un endroit et à nous faire faire 2 kms à pieds pour aller quelque part. Alors, fermer l'autouroute aurait dû être envisagé. Fermer l'autouroute, des barrages de partout... Mais au lieu de ça, on a laissé les manifestants approcher l'ambassade pour le résultat qu'on connait.

Tout le monde connait ce qui s'est passé le 9 Avril. Cette date bien particulière a vu la police se déchaîner contre des hommes, mais surtout des femmes, des vieillards, des petits avec une sauvagerie incroyable et non punie jusqu'au jour d'aujourd'hui.

Or comme cité par SPQR, les salafistes ont fait ce qu'ils ont voulu et à chaque fois le gouvernement a baissé leur froc. Raw aujourd'hui c'est l'ambassade des USA, demain ça pourra être le palais présidentiel ou la Kasba ou bien Bardo.

A force de jouer avec le feu, ce gouvernement risque de nous mener tout droit vers la guerre civile. Et l'exemple algérien qu'on raillait -à travers- en disant que nous en sommes loin, n'est plus une chimère. Il s'approche même à grands pas.

- Une manifestation pacifique a été violemment réprimée le 9 avril avec des militants associatifs et des journalistes agressés.

- Un campus universitaire bloqué pendant des semaines par des extrémistes pour la plupart étrangers à ce campus. Le doyen à été agressé et séquestré dans son bureau durant cet épisode.

- Un conférencier et un homme politique agressés pendant une rencontre-débat à Kairouan.

- Une conférence violemment interrompue et des militants sauvagement agressés à Bizerte.

- Une jeune fille violée par les forces de l'ordre avec un écart de langage des plus répréhensibles du porte-parole du ministère de l'intérieur.

- Un citoyen mort sous la torture suite à son arrestation à Sidi Hassine.

- Des syndicalistes arrêtés et torturés à Hedi Chaker.

- Une répression violente des manifestations à El Hancha.

- Des manifestants arrêtés et torturés à Gabès.

- Une ambassade étrangère et une école attaquées et saccagées. Bilan provisoire : 3 morts et des dizaines de blessés.

Cette liste non exhaustive énumère les dépassements des forces de l'ordre et l'incroyable impunité face aux salafistes qui continuent tous les jours d'enfreindre les lois de la république.

Pour toutes ces raisons, le ministre de l'intérieur a échoué dans sa mission.

Au nom des principes de la république et de l'Etat de droit auxquels il a failli,

Au nom du serment qu'il a fait, de servir sa patrie qu'il a trahi,

Au nom de la dignité nationale,

le ministre de l'intérieur doit démissionner !

Haw 7a99ek sa7bi [hi]

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C'est irresponsable!

Quel culot!

mala moustawayet!!! 9alou sou7abna mil 5arej 9aloulna...

hatha Lazher el 3ikrmi eli 9olna 3lih 3a9el wyefhem...

3bed t5amem ken fi mssala7ha, el korssi...et je m'enfou deu reste!

TOUNES 5aleha tet7ra9...

Lazher 250Dt [yetkarbes] [yetkarbes] [yetkarbes]

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Intéressant : source : Rue89, ici : http://blogs.rue89.com/tunisie-libre/2012/09/15/assaut-contre-lambassade-us-tunis-au-coeur-du-gachis-228416

Assaut contre l’ambassade US à Tunis : au cœur du « gâchis »

Thierry Brésillon

Journaliste Publié le 15/09/2012 à 16h11 embassy_0025_0.jpg

L’ambassade des Etats-Unis prise d’assaut (Thierry Brésillon)

(De Tunis) Un énorme gâchis. Voilà ce qu’inspire l’enchaînement tragique qui s’est soldé vendredi par l’assaut de l’ambassade américaine à Tunis, cinq heures d’affrontements avec des forces de police débordées et la mort de quatre personnes.

A l’appel d’Abu Yadh, leader d’un groupe salafiste, Ansar ach’Charia (les partisans de la charia), relayé sur les réseaux sociaux et dans certaines mosquées, des manifestants ont afflué à la sortie de la prière du vendredi de différents quartiers de la capitale en scandant :

« Attention, attention, les juifs, l’armée de Mohamed est de retour. »

« Nous sommes tous des Oussama ! »

embassy_0002_0.jpg

Des manifestants à la sortie de la prière à la mosquée El Fath au centre de Tunis, le 14 septembre 2012 (Thierry Brésillon)

Ils ont convergé vers l’ambassade des Etats-Unis, tenus pour responsables de la vidéo « L’Innocence de Mohamed » diffusée sur YouTube. Une pseudo bande-annonce pour un film dont l’intention provocatrice a trouvé un relais idéal dans la surchauffe identitaire alimentée en Tunisie par un an de surenchère et de polémiques.

Ennahdha avait appelé à ne pas se joindre à la manifestation.

Avant 15 heures, on ne comptait que quelques dizaines de manifestants face à un cordon de policiers hermétique devant l’entrée de l’enceinte américaine. Quand la foule a commencé à s’étoffer, elle s’est avancée vers les policiers en clamant :

« Obama, Obama, nous sommes tous des Oussama ! »

Après cinq minutes d’un dialogue tendu, les grenades lacrymogènes ont fusé. Le quartier a été rapidement dégagé.

Escalade de violence

Mais ce n’était que le point de départ d’une escalade de violence. Près d’un millier de personnes ont contourné le bâtiment et sont parvenues rapidement à dresser des échelles de fortune le long du mur pour pénétrer à l’intérieur de l’enceinte.

Le drapeau américain a été descendu et le drapeau islamique hissé au mât de l’ambassade. Le parking a été incendié, le complexe sportif saccagé. A quelques centaines de mètres, l’école américaine a été ravagée et pillée. Le bâtiment de l’ambassade lui-même a résisté, les vitres n’ont pas cédé aux coups de masse et aux tentatives d’incendie.

Les forces de l’ordre, déployées en sous-nombre devant un seul des quatre murs d’enceinte, plus vains qu’une ligne Maginot, ne pouvaient rien faire pour tenir les émeutiers à l’écart de l’ambassade. « Nous les attendions par devant, ils sont arrivés par derrière », a confessé Ali Larayedh, le ministre de l’Intérieur.

embassy_0037_0.jpg

Face-à-face entre émeutiers et forces de l’ordre aux abords de l’ambassade des Etats-Unis (Thierry Brésillon)

Plusieurs tentatives, en utilisant des lacrymogènes, des tirs de sommation, des mouvements de fourgonnettes, des tirs de mitrailleuses montées sur des petits blindés, ont été repoussées. Trois blindés militaires sont arrivés, mais sans intervenir (l’un d’eux a même crevé un de ses pneus).

Vers la fin de l’après-midi, on voyait des gens partir avec des ordinateurs, des raquettes, des décodeurs satellite, dont il était difficile de dire s’ils provenaient de l’ambassade ou des boutiques alentour.

A partir de 18 heures, les assaillants ont commencé à refluer, en se congratulant pour le fait d’arme et en faisant le V de la victoire.

On décompte quatre morts (par asphyxie ou renversés par des véhicules dans des mouvements de panique), une cinquantaine de blessés (chez les manifestants et les forces de l’ordre). Dans la nuit et ce samedi encore, on annonce plusieurs dizaines d’arrestations.

Ces violences sont un gâchis multiforme.

Gâchis parce que l’addition de l’impuissance à arrêter la violence et du lourd bilan humain va accroître la défiance de la population à l’encontre d’une police totalement à bout, qui oscille souvent entre excès et inaction face à la pression.

Gâchis parce que le succès de l’assaut et la violence utilisée contre eux vont griser davantage les radicaux qui pourraient choisir d’autres terrains et d’autres formes de confrontation.

Gâchis parce que le choc de l’événement risque d’éloigner toute tentative d’apaisement, de compromis et d’ouverture dont la société tunisienne a pourtant besoin en ce moment.

Gâchis parce que l’image internationale de la Tunisie, déjà sinistrée par un matraquage de préjugés et de visions manichéennes, a subi un niveau de dommages dont les conséquences économiques peuvent être sérieuses.

Gâchis parce qu’à un film voulant démontrer que les musulmans sont fanatiques et violents, les gens qui ont crié leur haine vendredi dans les rues de Tunis et d’autres capitales, qui ont pris d’assaut l’ambassade américaine, détruit et pillé une école, ont apporté précisément la réponse qu’espéraient les provocateurs. Au détriment d’une immense majorité de gens totalement consternés par cette violence.

Gâchis parce que les intelligences les plus brillantes s’épuisent à étayer des théories du complot par de vaines spéculations contradictoires, en plus de l’inévitable complot de l’Occident et des sionistes contre les musulmans :

  • un complot des Etats-Unis, de la France et de Grande-Bretagne pour mettre la main sur la Libye, comme le déclaraient certains manifestants ;
  • un complot des Etats-Unis en vue de l’élection présidentielle (on voit mal le profit qu’en tire Obama) ;
  • des salafistes manipulés par le Mossad ont pris d’assaut l’ambassade pour justifier l’installation d’une base US en Tunisie ;
  • un complot des Etats-Unis qui auraient agi, avec la complicité d’Ennahdha et le ministère de l’Intérieur, pour affaiblir le dispositif de sécurité et laisser saccager leur propre ambassade. Dans quel but ? Les Américains présumés complotistes le savent. Les événements nuisent pourtant d’abord à Ennahdha, dont les Etats-Unis aurait eux-mêmes facilité l’accès au pouvoir, selon les mêmes partisans de cette théorie.

Gâchis parce que l’administration américaine, qui avait émis les signaux les plus positifs en direction des pays musulmans (on se souvient du magnifique discours du Caire de juin 2009), le mieux et le plus vite compris la portée humaine et historique des soulèvements populaires tunisiens et égyptiens, se trouve aujourd’hui au centre des critiques de toutes parts.

Gâchis parce que cette prise d’une ambassade présumée imprenable (ainsi que la mort de l’ambassadeur en Libye), une sorte de mini 11 Septembre, va être exploitée par le candidat républicain dénonçant la complaisance d’Obama envers les pays musulmans.

Gâchis parce que les espoirs que soulève le Printemps arabe méritent de libérer d’autres énergies que ces démons sectaires et violents qui ne font que conforter ceux qui voient dans cette mutation engagée dans le monde arabe qu’une menace à combattre, et non un processus à encourager.

Un sursaut nécessaire

Le premier enseignement attendu de cette journée dramatique est que le gouvernement prenne la mesure de la menace que représente la mouvance salafiste politisée et radicale pour tout le processus de transition. La confrontation est annoncée depuis des mois, mais Ennahdha est restée dans l’ambivalence et une réserve prudente justifiée par la crainte de reproduire la répression.

Les salafistes sont des « frères en religion », une « mouvance intellectuelle avec laquelle il faut dialoguer » selon les propres termes de Rached Ghannouchi. Pourtant, les mêmes agitateurs qu’on a vus vendredi devant l’ambassade, s’étaient rendus à l’université de la Manouba, en mars dernier, pour tabasser des syndicalistes étudiants, en pleine rue, sous les yeux de la police restée « neutre ».

Le deuxième enseignement à tirer, c’est de comprendre que la surenchère victimaire sur le registre de l’islam agressé par la moindre provocation, entretient un brasier de passions qui peuvent incendier tout le pays. Le traumatisme identitaire de la dictature a besoin d’une autre thérapie que cette démagogie, commode pour se gagner des soutiens politiques, mais qui peut se retourner contre ceux qui soufflent sur ces braises.

Ennahdha semble s’orienter néanmoins dans la direction inverse en proposant une loi internationale contre l’atteinte au sacré.

Le troisième et dernier enseignement, c’est un sursaut d’esprit de responsabilité de tous les acteurs politiques, tous bords confondus, pour remettre sur les rails un processus de construction démocratique pollué par des querelles idéologiques. Elles ne sont d’aucun secours pour sortir les Tunisiens de leur désespoir social et de la défiance croissante à l’égard de leur classe politique et de leurs élites.

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un article interessant de ce qui c'est passé hier

http://lewesternculturel.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/09/15/tunisie-choses-vues-a-l-ambassade-us.html

Je suis arrivé à 14h30 et quelques à proximité de l'Ambassade Américaine située aux Berges du Lac, à une poignée de kilomètres de Tunis. Dès 13h27, à la sortie de la prière du vendredi, j'ai été alerté par les fidèles qui hurlaient "Allah Akbar". La police, présente en force dans la capitale, a laissé les militants salafistes prendre la direction de l'Ambassade US.Des camionnettes attendaient les fidèles pour les emmener sur les lieux. Les autres allaient à pieds. Aucune police ne les a stoppés net. A partir de 14h, une cinquantaine de manifestants s'ennuyait devant la représentation des Etats-Unis. Puis la foule est arrivée.

Les salafistes, stratèges, ont rémunéré des adolescents - moyennant un casse-croûte, un billet de dix dinars - pour qu'ils soient en première ligne. J'ai vu des petits groupes d'ados dirigés par un adulte, leur fournissant pierres et slogans. La guérilla a alors commencé. Problème: des quatre murs de l'enceinte de l'Ambassade, un seul était gardé par la police: celui de l'entrée principale. Les assaillants ont alors mis le feu aux broussailles qui entourent le lieu.

La police, en sous-nombre, s'est retrouvée déborder par un millier de salafistes, hommes & femmes. Les adolescents furent mis en boucliers par les chefs, ce qui empêchait la police d'agir par peur de tuer des quasi enfants. J'ai assisté à des scènes d'une violence jamais vue en Tunisie. L'Ambassade des Etats-Unis borde une deux fois quatre voies. La circulation a été bloquée par les salafistes, certains faisant la prière au milieu de la route pour "remercier Dieu qui leur donne du courage." Des drapeaux américains ont été brûlés en place publique avant que l'armée de salafiste, 1000/1500 selon certains colonels, entre dans l'Ambassade dont trois murs sur trois n'étaient pas surveillées. Le drapeau noir pirate des salafistes a alors remplacé le drapeau US.

La violence à laquelle j'ai assisté ce jour n'a jamais existé en Tunisie. Et le peuple tunisien ne le digère pas. A quelques exceptions près. Ce soir, l'Ambassade américaine est un champ de ruines. 30 voitures ont été incendiés ainsi que les locaux techniques. La police, malgré l'absence d'ordre du Ministère de l'Intérieur, a fait passer le message aux manifestants que s'ils touchaient aux employés, ils emploieraient le tir à balles réelles. Les employés tunisiens et américains ont passé la journée dans une salle sécurisée. Ils ont été "exfiltré" vers 21h30.

Seul le Président de l'Assemblée Constituante s'est rendu sur place afin de présenter "ses excuses au peuple américain." Ennahdha n'a envoyé que le Ministre de la Justice. Le Ministre de l'Intérieur n'est pas venu, la police ne le souhaitant pas.

A l'Ambassade, les dégâts sont mineurs. L'Ecole américaine située juste en face à été piller et brûler. A des salafistes à qui je demandais pourquoi brûler une école, on m'a répondu "Allah le veut". Désormais l'armée a pris place partout. La police a lutté à 150 contre 1000. Durant près de 5h dont "3h30" de guerilla absolue selon un colonel de la garde nationale.

Désormais, la Tunisie est à la croisée des chemins. Ou le parti majoritaire, les islamistes d'Ennahdha acceptent de "punir" les salafistes. Ou non. Auquel cas, la Tunisie se révoltera.

A demain, dès 9h devant ce qu'il reste de l'Ambassade américaine et son école (qui ferme ses portes définitivement).

Modifié (le) par nabil mkachekh
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L'imam de la mosquée El Badr de Hydra a Alger lieu de culte situé à quelques mètres de l’ambassade des Etats-Unis, n’a pas été tendre avec les fidèles. «Je vais émettre un commentaire même si je n’aime pas en faire. Qui sont les premières personnes qui portent atteinte au Prophète ? Qui sont les premières personnes qui offensent l’islam ?», s’interroge-t-il en s’adressant à l’assistance. «C’est bien sûr nous, les musulmans. Nous ne faisons rien pour donner une belle image de notre religion. Que des Américains produisent des films contre l’islam, et alors ? C’est à nous de réaliser des films défendant notre religion. Laissez-les ! Nous ne faisons que commenter, alors que nous ne produisons rien. Nous sommes les véritables hypocrites. Personne de nous n’est éduqué. Personne ne se conduit d’une manière civilisée. Et après, on se lamente sur un film d’outre-mer», lance l’imam qui, avec sa franchise, a résumé la schizophrénie de la société"
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Les USA ordonnent a leurs employes de l ambassade qui nt des roles non essentiels (je sais pas ce que ca signifie exactement) de quitter la Tunisie et le Soudan.

Et ils mettent en garde leur citoyen pour ces 2 destinations.

Je nhar wine wallina fard 7ala a7na w Soudan!!

PS: les 3 "presidents" se mettent a vouloir eradiquer le terrorisme international

Ebdew bel zwafra elli 3amlou le7ia w lebsou 9amiss fi touness guellou terrorisme international

Ness msal7a eb satour w sekkina w 7ayrine fihom, 5alli ness ta7ki eb loughet attentat...

En plus qui leur a permis de se propager??? Qui les a tous sortis de prison en les graciant?? Qui a ete laxiste avec eux et injuste envers leurs victimes??....

Modifié (le) par AM2
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