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[News] Actualité en Tunisie


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Mondher Bel Hadj Ali, leader au sein de Nidaa Tounes, a assuré que son parti ne s'alliera pas au Mouvement Ennahdha après les prochaines élections à cause de leurs idéologies différentes l'une de l'autre et leurs programmes qui diffèrent.

Il a par ailleurs rappelé que son mouvement a déjà promis de s'allier avec l'Union Pour la Tunisie et Afek Tounès après les élections, car ils partagent les mêmes idées et ont le même projet de société.

Mondher Bel Hadj Ali est aussi revenu sur l'expérience de la Troïka au pouvoir et a assuré qu'elle a échoué sur plusieurs plans, dont le plan économique et politique.

De retour sur le programme économique, le leader au sein de Nidaa Tounes a assuré que son parti permettra aux futurs mariés de bénéficier d'un crédit avec un taux d'intérêts de 0% pour le premier mariage. Ceux qui désirent acquérir leur premier logement auront aussi droit à des crédits à taux d'intérêt réduit.

Il a aussi ajouté que les régions internes qui ont lancé la révolution n'ont bénéficié d'aucun projet durant les dernières années et que son parti compte y créer de nouveaux projets d'investissement.

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Chacun d’entre nous peut vérifier si, oui ou non, les hommes politiques qui nous gouvernent sont des têtes de nœud, ainsi que l'affirme quotidiennement l'homme de la rue. En allant au bout du sujet, au sujet du bout, on ne peut désormais plus le nier : une indéniable ressemblance existe entre les Glands de ce Gouvernement trinitaire et leur boutique, entre leurs affaires personnelles et celles de la Nation. Voici donc révélés, par le texte et l'image, les véritables dessous de la politique « halal », les choses de l'État et l'état des choses. Le mot "ripou" est le verlan de "pourri".

Marzouki a libéré des centaines de criminels contre argent

Tout est faux dans l’histoire de Moncef Marzouki. De son père qui aurait quitté la Tunisie pour youssefisme (en fait, son père était un goumier, un traître, au service du colonialisme français) jusqu’à son divorce de sa première et de sa seconde épouse. Mais, par éthique professionnelle, on ne l’attaquera pas sur sa vie privée. On se contentera seulement d’évoquer les crimes qu’il a commis contre la Tunisie depuis que Ghannouchi l’a désigné président. Aujourd’hui, le dossier des centaines de criminels qu’il a libéré et qui, depuis, pourrissent la vie des tunisiens.

Avec sa dernière déclaration sur les tunisiens qui risqueraient des représailles judiciaires s’ils critiquaient le sacro-saint Qatar, ce président, qui ne doit pas sa fonction au suffrage universel mais à Rached Ghannouchi, vient de franchir un pas supplémentaire dans l’avilissement de la Tunisie. En réplique à son insolence, et non pas à son excellence comme il aime se faire appeler, nous allons faire quelques révélations sur certains tunisiens et libyens qu’il a amnistié contre argent versé sur deux comptes, l’un au Luxembourg, l’autre en Suisse, aux noms de deux personnes dont nous allons révéler ici les identités.

25.344 criminels sont dans la nature

Déjà en février 2011, de l’aveu même de Farhat Rajhi, alors ministre de l’Intérieur, 10000 criminels étaient en liberté. Avec des complicités militaires, ils avaient réussi à s’évader de leurs prisons au moment des événements de janvier 2011. Près de 150 autres, des terroristes islamistes, les seuls « prisonniers politiques » qui restaient dans les geôles de Ben Ali, ont été relâché sous la pression de Sihem Ben Sédrine et Radhia Nasraoui. Trois mois après, le 18 mai 2011, huit d’entres eux avaient d’ailleurs abattu dans le gouvernorat de Siliana le colonel Tahar Ayari et le jeune soldat Walid Hajji. Deux vrais martyrs déjà oublié par l’opinion tunisienne.

Entre janvier 2012 et mars 2013, 15194 autres criminels ont été amnistiés par le président provisoirement nommé par Ghannouchi pour services rendus à la cause islamiste. Le 14 janvier 2012, il a libéré 8844 condamnés. Le 20 mars 2012, il a libéré 2470. Le 25 juillet 2012, il a libéré 1302. Le 18 décembre 2012, il a libéré 1900. Le 14 janvier 2013, il a libéré 312. Et le 20 mars 2013, il en a libéré 366. Si on ajoute ces 15194 aux 10150 déjà dans la nature à la suite de la révolution dite du jasmin, nous avons aujourd’hui 25344 criminels qui vivent en liberté. Certains estiment par ailleurs le nombre des terroristes rentrés de l’étranger, et qui étaient recherchés par la police tunisienne, à 1200.

Voilà ce qui est explique la vie devenue insupportable des tunisiens. A partir de 20h, on ne voit plus grand monde dans les rues de Tunis et des autres grandes villes. On ne compte plus les meurtres, les vols et les viols dans cette Tunisie qui a connu la paix et la sécurité sous le régime de Bourguiba et celui de Ben Ali. Selon un quotidien local, 63% des crimes commis sont le fait des anciens prisonniers que Marzouki a libéré.

Marzouki nomme un ex-Rcdiste adepte de la polygamie Mufti de la république

hamda saied 7 6 2 Le nouveau mufti de la république est l'imam de la mosquée du Souk à Béni Khiar, dans le gouvernorat de Nabeul. Ce sinistre individu, bien connu pour sa fourberie, s'appelle Hamda Saïed. Ce RCDéiste était déjà membre de la Chambre des députés entre 1989 et 1994, élu sur une liste du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd, ex-parti au pouvoir dissous).

Il était un enseignant du secondaire, a été nommé professeur à l'université de la Zitouna, l'année même de son accession à la Chambre des député, promotion qu'il doit à la campagne qu'il avait menée, à l'époque, pour réviser le Code du statut personnel, abroger l'article interdisant la polygamie et permettre aux musulmans tunisiens d'avoir plusieurs épouses.

A l'époque, Ben Ali voulait légaliser sa relation avec sa maîtresse Leila Trabelsi, sans devoir divorcer de sa première épouse et mère de ses trois filles.

La «fatwa» du cheikh Saïed était censée lui ouvrir la voie pour un tel arrangement. Finalement, la société civile s'est fortement mobilisée et a contraint l'ancien président à aller jusqu'au bout de son projet. Il a dû finalement divorcer pour voler en justes noces avec sa nouvelle dulcinée. La suite on la connait...

Un escroc notoire

Hamda Saïed a jeté son dévolu sur cette vielle octogénaire pour la dépouiller d’une parcelle de terrain et d’abuser de sa confiance. Fatma Tabbena l’accuse d’escroquerie et d’abus de faiblesse. Cette octogénaire née en 1928 et originaire de Beni Khiar (, explique qu’elle lui a confiée avec son frère un mandat pour assurer le partage d'un bien familial et qu’il en a profité pour s’en approprier une parcelle à leur insu. Vulnérable et très affaiblie du fait de son âge pour résister à cet escroc-arnaqueur qui jouit de divers soutiens de notables véreux vu son passé Benaliste et fraîchement converti en un islamiste wahabiste au service de ses nouveaux maîtres nahdaoui.

« Le pire, dit l’octogénaire, c'est d'être prise au piège par ce minable, dans une affaire minable. L'abus de faiblesse, c'est minable. J'espère que je vais réussir à surmonter cette épreuve, » a-t-elle ajouté.

Nommer un ex-Rcdiste, qui plus est, adepte de la polygamie, au poste de mufti de la république, avec le grade et les privilèges d'un secrétaire d'Etat, il n'y a que Moncef Marzouki pour commettre ne telle bévue.

Lorsque le populisme se conjugue avec l’affairisme

Ce n’est pas seulement par démagogie et par populisme que Marzouki a gracié ces criminels qui terrorisent aujourd’hui les honnêtes citoyens. C’est aussi par mercantilisme. Selon des témoignages directement obtenus du ministère de la Justice et corroborés par l’avocat d’un ex-détenu, plusieurs familles ont dû verser de l’argent pour que leurs proches soient inscrits sur la précieuse liste des heureux élus. Mais l’essentiel n’est pas là, ces sommes d’argent ayant été empochées soit par les nouveaux fonctionnaires corrompus au sein du ministère de la Justice, comme au bon vieux temps de la dictature, soit par tout un réseau travaillant pour Ennahda. Le plus grave, compte tenu des destinataires, c’est l’argent qui a été transféré à partir de banques étrangères dans une banque au Luxembourg et une autre en Suisse, par 7 détenus libyens et 11 anciens chefs d’entreprises tunisiens. Le compte en Suisse est au nom d’un certain Anouar Gharbi, l’un des plus proches conseillers de Moncef Marzouki qu’on ne voit jamais à la télévision ni dans la presse écrite. En bon islamiste, l’homme pratique la Taquiyya. Né à Cheba en 1964, Anouar Gharbi a fui la police tunisienne en même temps que Ghannouchi, en 1991. Il s’est installé en Suisse où il a acquis la nationalité de ce pays. Proche de Tarek Ramadan, il dirigeait une quinzaine d’ONG, dont une soi-disant pro-palestinienne et une autre appelée CSPT (comité de soutien du peuple tunisien). Fortuné, propriétaire d’une somptueuse villa dans la région du Grand-Saconnex, un canton de Genève, Anouar Gharbi a été l’un des premiers affairistes islamistes à financer le CPR, dès 2001. Renvoie de l’ascenseur ou pacte mafieux entre un droit-de-l’hommiste devenu président et un islamiste devenu conseiller ? Toujours est-il que la relation entre ces deux hommes est suffisamment troublante pour que Marzouki cache à la presse tunisienne l’existence de ce conseiller très spécial à la présidence. Son nom, comme ceux de huit autres conseillers de l'ombre, ne figure pas sur la liste des 17 conseillers officiels dont les noms ont été publié dans le Journal Officiel du 20 janvier 2012 et où figuraient d'ailleurs Abdallah Kahlaoui, ancien cadre du RCD et Ayoub Messaouidi, ancien blogueur islamiste, tous les deux limogés depuis.

Quant au second compte au Luxembourg, il porte le nom d’un certain Mansour Abbou, qui vit depuis quelques années entre Bruxelles et Tunis et qui serait propriétaire d’une auberge à Anvers. Selon un premier informateur, membre dépité du CPR, il serait le cousin de Mohamed Abbou. Un second informateur, journaliste dans un hebdomadaire tunisien bien connu, Mansour Abbou serait l’un des oncles de Mohamed Abbou et il aurait également vécu en Belgique. Quoiqu’il en soit, Mohamed Abbou est d’une façon ou d’une autre impliqué dans ces transferts d’argent au Luxembourg. De là à établir un lien avec Moncef Marzouki, il n’y a qu’un pas. S'il y a de vrais journalistes d'investigation en Tunisie, ils peuvent facilement vérifier l'authenticité de nos révélations et pousser l'enquête plus encore que dans cet article.

Contrairement à sa légende, Moncef Marzouki n’est pas insensible à l’argent. Il n’a jamais été exilé politique en France mais avait un titre de séjour de dix ans. Il n’a pas vécu misérablement, comme il l’a déclaré en février 2011, mais avait un salaire de 6000 euros du ministère de la Santé, comme vient de l’affirmer Ahmed Manaï. Enfin, comme nous l’avons révélé à l’époque (T-S du 26 juin 2012), ce n’est pas à son insu que Baghdadi Mahmoudi à été livré aux mercenaires qui sont au pouvoir en Libye, mais avec son accord tacite et en contrepartie d’une importante somme d’argent versée par les nouvelles autorités libyennes sur un compte à Londres, au nom de Saïd Ferjani, l’un des principaux lieutenants de Rached Ghannouchi. Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli

(*) Moncef Marzouki est le fils d'un goumier (cliquer ici pour plus de détails)

Pourquoi Marzouki se déculotte-t-il autant devant le Qatar ?

Copains comme cochons

Dos au mur, popularité au plus bas, caisses vides, son parti est totalement disloqué et les élections qui approchent. Moncef Marzouki va devoir être très ingénieux pour sortir de la mouise dans laquelle il est. Faire les yeux doux au Qatar a un double avantage. L’émirat peut lui garantir le financement nécessaire à sa campagne et l’aider à convaincre son partenaire Ennahdha de continuer à miser sur lui.

C’est une scène inoubliable. Une des plus humiliantes que puisse essuyer un homme. Que dire, alors, lorsque cet homme est président d’un pays recevant des leçons de savoir-vivre d’un homologue. Et que dire lorsqu’on sait que ce pays réceptionnaire de leçons est trois fois millénaire et que le pays donneur de leçons est âgé d’à peine 30 ans ? La scène date du mois de janvier 2012, le donneur de leçons n’est autre que l’Emir du Qatar et celui qui en reçoit est le président de la Tunisie. La leçon en question consiste à savoir comment saluer et comment se mettre debout (cliquer ici pour voir la vidéo).

Humiliante, la scène ? Pas pour Moncef Marzouki qui ne semblait nullement gêné. Un an après, il ne s’est toujours pas ressaisi et continue à essuyer, et faire essuyer à son peuple, des scènes encore plus humiliantes de la part du Qatar.

Les dernières en date ont lieu à Doha, capitale de ce minuscule Etat. En marge de sa participation au Sommet arabe, Moncef Marzouki donne une interview à la chaîne Al Jazeera. Le détail qui tue est que c’est le président qui se déplace dans les studios de la chaîne, en ignorance totale du b.a.-ba protocolaire et du respect qu’impose son statut de président de la République.

Même mépris du protocole lorsqu’il rend visite à Sheikha Mooza, deuxième épouse de l’émir, qui n’a, officiellement, aucun statut à part être la « femme de ».

Ces incidents auraient pu s’inscrire dans le registre des impairs dont le président de la République en fait une collection difficile à égaler. Seulement, il se trouve que ce type d’incidents se multiplie un peu trop quand il s’agit du Qatar. Il y a un peu trop de coïncidences et un peu trop de rumeurs qui tournent autour des relations liant Marzouki à l’émirat et ses satellites.

Particulièrement Al Jazeera avec qui le président entretient des relations vraiment particulières.

Deux tribunes d’opinion ont été publiées, ces derniers mois, dans le site internet d’Al Jazeera, depuis qu’il est à la magistrature suprême. Pourquoi ce privilège accordé à un média étranger, alors que certains médias de son pays sont privés même d’entrée au palais de Carthage en raison de leur ligne éditoriale jugée hostile à la présidence ?

D’après un de ses conseillers, Marzouki touchait 250 dollars par article publié, lorsqu’il n’était pas encore président. Qu’en est-il après ? Officiellement, il ne touche rien.

Mais, selon Salam Zahran, directeur de Media Focal Center, sise au Liban, le président tunisien percevrait un salaire mensuel de 50 mille euros. Propos rapidement démentis par la présidence. M. Zahran confirme cependant ses propos, mais il ne présente aucune preuve pour les étayer.

Lors de cette fameuse interview donnée à la chaîne qatarie, Moncef Marzouki a épinglé ses adversaires politiques allant même jusqu’à évoquer les échafauds. En regardant de près cette interview, on remarquera que c’est le journaliste qui a tendu la perche au président en dénigrant, le premier, l’opposition tunisienne. En temps normal, et si les règles protocolaires basiques étaient respectées, le président zappe tout de suite le sujet et remet le journaliste à sa place. Il n’a pas à dénigrer ses compatriotes. Sauf que le président a saisi la balle au bond et s’est montré complice du journaliste de la chaîne qatarie. Comme s’ils avaient convenu, d’avance, de cette attaque ciblée.

De retour à Tunis, Moncef Marzouki n’a présenté aucune excuse, alors qu’il s’est empressé de le faire lorsqu’il a dénigré, par le passé, les salafistes. Au contraire, il a tourné en dérision les députés ayant présenté une motion de censure, en réaction à ses propos de Doha, qualifiant leur geste de clownesque.

Hier, jeudi 11 avril, il revient à la charge en promettant des procès à tous ceux qui dénigrent le Qatar.

La France ou les Etats-Unis sont pourtant dénigrés tous les jours, dans le paysage politique et médiatique tunisien, sans pour autant que le président ne réagisse. Pourquoi le président ne réagit-il donc que pour le Qatar spécialement ?

Pour obtenir une réponse, il faudrait mettre Moncef Marzouki dans sa vraie dimension. Il n’est président de la République que grâce à un calcul politique cynique de son partenaire islamiste Ennahdha. Il n’a jamais été populaire et a réussi de justesse son examen électoral dans sa région (Nabeul 2) grâce à un code électoral alambiqué. Avec 17.000 voix seulement (sur 4 millions d’électeurs et 8 millions d’électeurs potentiels), Marzouki s’est trouvé à la magistrature suprême. Son parti s’est totalement disloqué pour se diviser en quatre petits partis, et il a été totalement délaissé par les principales figures de son entourage (Om Zied, Abderraouf Ayadi, Mohamed Abbou, Tahar Hmila, Samir Ben Amor...).

Côté sondages, Moncef Marzouki ne pèse qu’à peine 1%. Quand bien même, on mettrait en doute ces sondages, quand bien même on croirait à la dénégation du président qui les qualifie de téléguidés, la marge d’erreur demeure de 2% à 3% au pire des cas. Aucun institut sérieux n’a donné à Marzouki des pourcentages de popularité importants. Et on doute fort que la présidence n’ait pas commandé ses propres sondages. Si le président était gratifié d’un quelconque chiffre pompeux, elle se serait empressée de le rendre public.

Face à ce constat, et à des élections qui s’approchent, Moncef Marzouki se doit de trouver une solution urgente pour se maintenir au palais de Carthage.

Sa stratégie consiste à faire les yeux doux à son partenaire Ennahdha. Oubliés les escarmouches de 2012, Moncef Marzouki n’a désormais que des éloges à formuler pour le parti islamiste.

Le mot d’ordre a été donné par le président lui-même, lors du conseil national du CPR, le 30 mars dernier. Ennahdha est le partenaire stratégique.

Reste le problème du financement du CPR qui subit l’effritement et le départ de ses bailleurs de fonds principaux déçus par la politique du président.

Pour le président, le Qatar peut être un excellent rempart pour alimenter les caisses du parti et l’aider à affronter les dépenses faramineuses de la campagne électorale. Moncef Marzouki sait qu’il est surveillé de près et ne peut compter sur le budget de la présidence pour s’assurer une campagne aux moindres frais.

Faire appel à la générosité des institutions qataries est, aujourd’hui, l’unique solution viable pour alimenter les caisses.

On ne devrait donc pas être étonné de voir des entreprises qataries, installées en Tunisie, « sponsoriser » la campagne électorale du CPR. On ne devrait pas, non plus, être étonnés par la participation d’associations tuniso-qataries à cette même campagne. Ça tombe bien, une des plus « riches » est présidée par le propre frère de Imed Daïmi. Il est le secrétaire général du CPR, l’ancien directeur du cabinet présidentiel et son véritable homme de confiance depuis plusieurs années.

Raouf Ben Hédi

Le chèque qui a mis échec et mat Marzouki

A partir du palais de Carthage cette fois-ci, Marzouki a menacé toute personne qui critiquerait l’Etat protecteur de la colonie tunisienne, le sacro-saint Qatar, de représailles judiciaires. Inédit dans l’histoire de la Tunisie, pas seulement depuis 1956 mais même sous la dynastie husseinite avant 1881. Sous le protectorat français, seuls les résidents généraux Marcel Peyrouton (1940) et Jean de Hoteclocque (1952) ont osé tenir pareils propos à l’égard des Tunisiens. Pour mesurer la gravité de la déclaration marzoukienne, voici exactement ce qu’il a dit à l’occasion de la remise d’un chèque insignifiant : « Je veux dire que derrière l’ONU et derrière cet homme (le magistrat qatari), il y a un Etat frère et ami qui s’appelle le Qatar, qui a déboursé une partie de l’argent qui a servi de récupérer cette somme spoliée (28,8 millions de dollars). Je considère, en tant que tunisien et arabe, que les gens qui s’en prennent (yatatawalouna) à cet Etat frère, par les injures et les insultes, doivent assumer leur responsabilité devant leur conscience avant de les assumer devant la Justice ».

Prendre ainsi la défense de l’émirat qui l’employait au sein d’Al-Jazeera, comme Rafik Bouchlakha et bien d’autres mercenaires aujourd’hui au pouvoir, cela se comprend. Comme l’a si bien dit la vierge effarouchée, cheikha Moza, « on ne mord pas la main qui vous a nourri » ! Mais peut-on faire preuve d’une telle bassesse et d’un tel mépris vis-à-vis d’un peuple qu’on est censé représenter, même si on n’a pas été élu au suffrage universel, Moncef Marzouki ayant obtenu uniquement 7000 voix à Nabeul ? Le président provisoire qui agite les menaces judiciaires par soumission à l’Etat colonisateur, sait-il que la haute trahison est passible de la peine capitale ?

Qui est le qatari auquel Marzouki a rendu un vibrant hommage ?

Le président usurpateur l’a présenté comme un fonctionnaire des Nations Unies, un expert international chargé de restituer au « peuple » tunisien l’argent spolié par Ben Ali et sa famille. En réalité, ce qatari n’est ni fonctionnaire de l’ONU, ni avocat en droit international. C’est un magistrat qui occupe la fonction de procureur général à Doha. Il s’appelle Ali Bin Mohsen Bin Fetais al-Marri (48 ans) et il est titulaire d’une thèse, « Les frontières dans la péninsule arabique », obtenue dans une université parisienne et rédigée, contre forte rémunération, par S.Z, un juriste algérien qui enseignait à l’époque à Toulouse. Selon le livre de Michaël Darmon et Yves Derai, « Belle Amie », publié aux éditions Du Moment en février 2009, ce richissime procureur qatari serait le père de la fille de Rachida Dati. Il est surtout l’homme qui a envoyé en prison des centaines d’innocents, des qataris, des arabes, des immigrés d’Asie du Sud, dont celui qui avait pris la défense des 191 travailleurs Népalais qui, selon Human Rights Watch, sont morts au Qatar en 2010 et des 98 Indiens morts en 2012. Il est aussi le procureur qui a condamné à la perpétuité le poète qatari Mohamed Al-Ajami, pour une poésie dédiée à la révolte tunisienne. Bien plus grave pour ce président usurpateur qui s’est fabriqué une image de militant des droits de l’homme, son ami procureur maintient arbitrairement en prison, depuis septembre 2011, un citoyen tunisien. Il s’agit de Mahmoud Bounab, ancien directeur d’Al-Jazeera children qui a voulu suivre l’exemple de Ghassan Ben Jeddou.

Pourquoi la Tunisie a-t-elle mandaté ce magistrat qatari pour récupérer l’argent spolié au « peuple » tunisien ? Est-ce que la Tunisie manque de magistrats et d’avocats bien plus qualifiés que ce procureur qatari qui a acheté sa thèse à un universitaire algérien ? Comme s’interroge notre confrère de Business news, « Comment le procureur général de Qatar s'est-il trouvé mandaté par les Nations Unis pour superviser les biens spoliés de notre cher pays ? On se demande pourquoi, comment et quand ce mandat a-t-il été accordé par l’ONU au Qatar, ce pays qui n'a pas fait de même quand il s'agissait de Sakher El Materi ? ».

Un chèque insignifiant remis à un président insignifiant

Selon Sami Remadi, le président de l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF), non seulement la restitution de ce chèque n’est pas le fait du magistrat qatari, mais celui-ci a touché sa commission dans cette opération médiatico-politico-mafieuse. Pour Sami Remadi, la restitution de cette somme d’argent, si insignifiante soit-elle, est le fruit de l’effort conjugué de sa propre association, de la banque libano-canadienne, de l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Mustapha Kamel Nabli et de l’ambassadeur du Liban en Tunisie. On ajoutera que le mérite en revient principalement à la Commission d’investigation et de lutte contre les malversations et la corruption qui a été mise en place par Mohamed Ghannouchi, en février 2011. Depuis les investigations de cette commission et jusqu’à présent, rien n’indique d’ailleurs que le compte bancaire au Liban soit au nom propre de Leila Trabelsi. En outre, ce montant est bien dérisoire pour l’actuel régent de Carthage en fasse tout un tapage médiatique à des fins bassement électoralistes. Comme l’a si bien dit Slim Riahi, le président de l’Union Patriotique Libre (UPL), l’équivalent en dinars de ces 28,8 millions de dollars ne suffirait pas à acheter 7 hectares de terrain à Aïn Zaghouan, une banlieue proche de Tunis. Une bagatelle pour un président de pacotille.

Conclusion

Ennahda a commis une très grave erreur en ne tenant pas sa promesse à l’égard de Béji Caïd Essebsi, pour le désigner président, conformément à un pacte rompu par Rached Ghannouchi. Erreur stratégique grave car, avec un tel président charismatique et rompu aux responsabilités politiques, les islamistes n’auraient pas rencontrés les multiples ennuis qu’ils ont aujourd’hui avec leur zélateur Marzouki. Selon nos informations, la majorité des hauts cadres d’Ennahda a décidé de se débarrasser de ce guignol devenu bien encombrant. S’en débarrasser d’une façon ou d’une autre ! Car il y va de l’avenir politique d’un parti qui a perdu tout crédit en moins de deux ans et qui est déjà dépassé par Nidaa Tounès. Sur les ondes de Mosaïque.FM, Samir Ettaïeb a indiqué hier que c’est à la suite des derniers propos outrageants de Marzouki que le nombre des signataires de la motion de censure contre son maintien à la présidence a augmenté, atteignant les 73, c’est-à-dire le nombre requis pour soumettre cette motion à l’Assemblée nationale constituante. Dès lors, la question n’est pas de savoir quand est-ce que Moncef Marzouki sera-t-il éjecté, mais si cette ANC va franchir le pas, elle dont 90% des « élus » auraient besoin eux-mêmes de retourner à leurs anciens métiers de chauffeur de taxi, d’épicier, d’instituteurs et de maçons. Plutôt que de scribouiller la constitution d’un peuple dont ils ne représentent le niveau intellectuel, encore moins le patriotisme.

A lire absolument...............Les traitres !!

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TUNISIE : pour qui roule le journaliste de M6, Bernard de La Villardière ?

Même si beaucoup de tunisiens s’en doutaient, « Le Trésor caché du dictateur » diffusé dimanche sur M6 devait être une enquête objective et surtout politiquement neutre. Le public tunisien a eu droit à un film de propagande à la gloire des islamistes et de leur larbin, Moncef Marzouki. Dès la fin de l’émission, les Tunisiens, que certains prennent encore pour des imbéciles, se sont déchainés dans les réseaux sociaux dénonçant une opération de communication commanditée par Ennahda et le CPR. Qu’en est-il exactement ? Voici la contre-enquête exclusive de Tunisie-Secret.

Bernard de La Villardière en mission de vernissage auprès du caniche des Frères musulmans en Tunisie.

Bernard de La Villardière en mission de vernissage

auprès du caniche des Frères musulmans en Tunisie.

En termes de manipulation et de message subliminal, l’ATCE [1] n’aurait pas fait mieux pour récurer un régime honni par les tunisiens. Il s’agit bien évidemment du régime « islamiste modéré » qui gouverne de fait la Tunisie depuis l’imposture électorale du 23 octobre 2011. Pour quelles raisons Bernard de La Villardière, un journaliste pourtant compétent et honnête, s’est-il transformé en flagorneur de Moncef Marzouki, qui plus est en pleine campagne électorale ? Savait-il que le même Marzouki avait inscrit son nom dans le sinistrement célèbre « Livre noir » des journalistes tunisiens et étrangers qui ont servi le « régime corrompu » de Ben Ali (page 147 de ce livre)? Ironie du sort, paradoxe ou changement dans la continuité ? Savait-il que le juge qu’il a interrogé et qui est chargé de restituer au « peuple » l’argent volé par les gendres de Ben Ali, un certain Mohamed Askri, s’y connait très bien en matière de corruption et était même un proche de Belhassen et Moncef Trabelsi ?

Le document d’Enquête exclusive a été revu et corrigé

Ce qui semblait déjà bien suspect pour l’opinion tunisienne, c’est le timing de l’émission. Pourquoi un sujet réchauffé sur «Le Trésor caché du dictateur » à seulement treize jours des élections législatives tunisiennes ? La fiction hollywoodienne du coffre bourré de liasses de billets fraichement délocalisées de la Banque centrale vers le palais de Sidi Dhrif avait déjà frappé les esprits et produit ses effets attendus sur le plan politique et électoral en octobre 2011. La question du pourquoi maintenant est d’autant plus troublante que le film de Sidi Dhrif, réalisé par Kamel Eltaïef et sponsorisé par les services américains, a été remis en cause par un certain nombre de témoins oculaires et de protagonistes, y compris par Farhat Rajhi, le ministre de l’Intérieur au moment des faits.

Pourquoi maintenant, alors que selon nos informations, l’Enquête exclusive du présentateur de l’émission, Bernard de La Villardière, sous la direction de Vincent Nouzille, a été réalisée depuis mai 2013 ? Etait-ce la même enquête ou a-t-elle été revue et corrigée à la demande de Moncef Marzouki et de ses alliés islamistes pour des raisons bassement électoralistes ?

Notre contre-enquête exclusive révèle que Bernard de La Villardière s’est rendu à Tunis en septembre 2014 après des tractations avec deux proches conseillers de Moncef Marzouki. Admettons que pour des raisons commerciales et d’audimat –« Le Trésor caché du dictateur » étant un sujet à sensation et vendeur- la société productrice d’Enquête exclusive dont le siège se trouve à Boulogne Billancourt, à savoir « Patrick Spica Productions » (PSP), ait voulu rafraichir son document. Dans ce cas, pourquoi les trente dernières minutes de cette enquête vraiment exclusive, plutôt que de rester dans le sujet (la spoliation et le détournement de l’argent), ont-elles tournées à une opération de communication vantant les mérites d’un président « atypique », « humble » et « modeste », qui ne garde pas pour lui les cadeaux qu’on lui offre, qui ne porte pas de cravate par démarcation de l’ancien locataire de Carthage et qui a ouvert le palais présidentiel au peuple, alors qu’il lui était interdit sous Bourguiba et Ben Ali ?

Bernard de La Villardière a commis une faute grave

De sources proches des réalisateurs d’Enquête exclusive, nous savons par ailleurs que Vincent Nouzille, l’auteur de ce document vendu à M6, qui est journaliste d’investigation et écrivain, n’était pas du tout d’accord avec Bernard de La Villardière pour modifier in extremis le document en question. Idem pour Jean-Michel Tricot, le directeur de la rédaction de l’émission. Modifier un document vieux d’une année n’est pas condamnable en soi. Mais l’infléchir dans un sens nettement favorable à un candidat à sa propre succession est une faute grave et un manquement à la déontologie. Présenter la Tunisie sous les couleurs du modèle parfait du « printemps arabe » sans interroger les autres partis ou personnalités en compétition dans ces élections législatives et présidentielles, c’est faire preuve de parti pris manifeste.

Toujours selon des sources proches des réalisateurs de cette enquête très exclusive, l’intention était de donner une bonne image de la Tunisie d’autant plus que l’économie du pays et plus particulièrement le secteur touristique ont souffert d’une couverture médiatique française alarmiste quant à l’islamisation de la Tunisie et aux périls terroristes. On veut bien le croire ! Mais qu’on nous explique alors pourquoi la ministre du Tourisme, Amel Karboul, a-t-elle été censurée du document final, alors que Bernard de La Villardière l’avait rencontré et longuement interviewé ?

La phrase par laquelle Bernard de La Villardière a conclu son publi-reportage en dit long sur les visées politiques et électorales de cette enquête très exclusive. Après avoir loué le bon modèle tunisien et lustré l’image de l’usurpateur de Carthage et imposteur des droits de l’homme, notre journaliste militant a conclu : « Les Tunisiens sont appelés dans les jours qui viennent à confirmer ce modèle de société » !

Comme l’ont écrit nos confrères de Business News, « L’impression, qui prévaut après cette enquête-reportage, est qu’on a été floué par un contenu alléchant présenté juste en ce moment de campagne électorale. On en sort avec l’idée que M. Marzouki et, avec lui, le CPR sortent grandis de cette émission ayant attiré les téléspectateurs. Ce qui pousse les observateurs à se poser des questions quant à l’intérêt de la chaîne française à diffuser cette émission, en pareille date. Ces doutes sont confirmés par l’approche choisie et par le choix des intervenants. L’enquête est-elle, alors, spontanée et professionnelle ou est-elle commandée ? »

Les manipulateurs ont sous-estimé la maturité de l’opinion tunisienne

Nous terminerons cette contre-enquête exclusive par ces quelques réactions sur facebook, qui ont été publié par nos autres confrères de Tunisie-Focus à peine une heure après la diffusion d’Enquête exclusive sur M6.

« L’ATCE de Ben Ali est de retour ? M6 obtient toutes les autorisations nécessaires partout ou personne n’a pu rentrer. Faut il en rire ou condamner? Il y en a même pour le lustrage de l’image de tartour Marzouki. Disons juste que c’est trop ridicule et que nous sommes vaccinés ».

« M6 parle d’un passé…Sous la dictature…Elle oublie ( ou fait semblant) qu’il y a pire aujourd’hui ..Un pays sous occupation et mis à plat par les nouveaux trabelsiyas ,en l’espace de 3 ans seulement ! Oserait -elle enquêter ?! »

« Admirez le discours hautement démocratique de Tartour sur son spot de campagne M6: » ce pays est à tout le monde, on est contre l’exclusion. Alors on a rejeté l… »

« Hhhhh ! M6 a fait campagne pour qui vous savez…? Le timing n’est pas gratuit…Vive « le printemps »..Leur printemps !! »

« Enquête exclusive » …Pourquoi 4 ans après ? …Pourquoi ce timing précis ? Pour le compte de qui ? Qui a payé et combien?!…En tous cas les tunisiens sont loin d’être des enfants de chœur ».

« La VRAIE enquête à faire maintenant; Qui a payé M6 et combien ça a coûté ce torchon de propagande électorale ?!! »

Enfin, ce post de Halim Allouche :

« Bonjour, je suis bien chez M6?

- Bonjour monsieur. Oui, tout à fait. Que puis-je faire pour vous?

- Je m'appelle Mohamed Moncef Marzouki. C'est pour passer commande.

- Oui, bien sûr. Vous avez des recommandations particulières?

- Oui, justement. je veux un reportage en deux parties. Vous me diabolisez le clan Ben Ali dans la première partie et vous me dressez un portrait flatteur dans la deuxième.

- Et pour le payement?

- Comme d'habitude. La Qatar Foundation se chargera des frais du reportage ».

En dépit de leur excès, ces commentaires dénotent l’exaspération des internautes tunisiens qui ne sont plus disposés à se faire manipuler comme en janvier 2011, ou en octobre 2011. Ils indiquent aussi que, même si les Tunisiens ont gardé un très mauvais souvenir des spoliateurs El-Materi, Chiboub, Mabrouk et Trabelsi, ils n’avalent plus aussi facilement la pilule de la « dictature mafieuse » qui aurait ruiné la Tunisie. Le coup de com. de M6 et de Patrick Spica Productions était bien calculé, mais nos petits stratèges ont sous-estimé la maturité de l’opinion tunisienne après quatre années de régime islamo-mafieux qui leur a fait oublier les abus et les outrances des gendres et de l’épouse de Ben Ali.

Pour faire oublier ce ratage, M6 devrait peut-être préparer une Enquête exclusive sur le trésor caché de certains anciens ministres et présidents français. A moins d’attendre les prochaines élections présidentielles !

Nebil Ben Yahmed

http://www.tunisie-secret.com/Contre-enquete-exclusive-pour-qui-roule-le-journaliste-de-M6-Bernard-de-La-Villardiere_a1109.html#last_comment

Le journaliste de M6 interviewant Amel Karboul. Photo prise par le photographe attitré de Marzouki et militant du CPR, Wassim Ghozlani.

Le journaliste de M6 interviewant Amel Karboul.

Photo prise par le photographe attitré de Marzouki

et militant du CPR, Wassim Ghozlani.

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ما تحشمش؟ ما تخافش من يوم القيامة ؟
باش يهبط معاك للقبر الدجال الغنوشي متاعك ؟
باش تنفعك النهضة يوم القيامة ؟
ما سمعتش بقول رب العالمين: ((إن أكرمكم عند الله أتقاكم)) ؟
هاك رميت بيه عرض الحائط نتيجة جهلك بالدين وتعصبك لحزبك المتستر بالدين
حزبك الذي خان الأمانة
حزبك الذي لم يأخذ بحق ولو واحد فقط من التونسيين الذين قتلوا ظلما من 17 ديسمبر إلى اليوم
حزبك الذي في عهده صارت الناس يتبادلون اللكمات والشتائم داخل المساجد
حزبك الذي في عهده مات شباب في السجن ولم يحاسب أحد
حزبك الذي في عهده، كان بعض الوزراء يطلبون الرشوة من رجال الأعمال واسألي وزير الصناعة في حكومة العريض
حزبك الذي في عهده بقيت تونس في المراتب العشرين الأولى عالميا في الفساد الإداري والمالي والرشوة والمحسوبية
حزبك الذي في عهده لم يتغير أي كتاب في المناهج الدراسية المعتمدة زمن بن علي
حزبك الذي في عهده ارتفعت مبيعات واستهلاك الخمر والمخدرات إلى حد غير مسبوق
حزبك الذي في عهده بلغ الإلحاد أوجه
حزبك الذي في عهده صار شيخ الزيتونة بانديا والمفتي لا قدر له والكراسي في المجلس الإسلامي الأعلى توزع حسب الولاءات وكأن شيئا لم يتغير
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
تظنين أنك بقبعتك الزرقاء ستدخلين الجنة؟
خبت وخاب مسعاك ومسعى أمثالك

Un commentaire du Cki5 Ali Ghorbel en réponse à une Nahdhaouia jdida "Fi domaine ilislem"...

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في كل دول العالم يبدأ الحديث عن التحالفات بعد ظهور نتائج الإقتراع إلا في الديمقراطية التونسية التحالفات بدأت قبل الإنتخابات و كأنهم يعلمون نتائجها مسبقا وينتظرون لحظة إعلانها

Modifié (le) par ultraSlantn
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في كل دول العالم يبدأ الحديث عن التحالفات بعد ظهور نتائج الإقتراع إلا في الديمقراطية التونسية التحالفات بدأت قبل الإنتخابات و كأنهم يعلمون نتائجها مسبقا وينتظرون لحظة إعلانها

Tu parles de 2011?

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في كل دول العالم يبدأ الحديث عن التحالفات بعد ظهور نتائج الإقتراع إلا في الديمقراطية التونسية التحالفات بدأت قبل الإنتخابات و كأنهم يعلمون نتائجها مسبقا وينتظرون لحظة إعلانها

Faux.

En exemple les élections en France:

A droite: FN , UMP, Centre , divers droit ( debout la France, chasses & peches, chrétiens démocrates...)

A gauche:PS , PCF, les verts , divers gacuhe

Avant les élections, on compte deja le total droite et le total gauche , dans les sondages.

Les allainces sont déclarées et évidentes.

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Faux.

En exemple les élections en France:

A droite: FN , UMP, Centre , divers droit ( debout la France, chasses & peches, chrétiens démocrates...)

A gauche:PS , PCF, les verts , divers gacuhe

Avant les élections, on compte deja le total droite et le total gauche , dans les sondages.

Les allainces sont déclarées et évidentes.

Que dire de l'Italie, Allemagne, Canada, Argentine,Espagne,Turquie, Belgique?

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في كل دول العالم يبدأ الحديث عن التحالفات بعد ظهور نتائج الإقتراع إلا في الديمقراطية التونسية التحالفات بدأت قبل الإنتخابات و كأنهم يعلمون نتائجها مسبقا وينتظرون لحظة إعلانها

HAHAHAHAHAHAHA c'est tellement n'importe quoi ce que tu racontes..

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Ce qui est n'importe quoi c'est la comparaison pas ce qui est dit , reviens à ce qui a Dentiste wou hatawa tefhem que "goebbels" n'est pas forcement celui que tu crois ;)

3aych khouya fais preuve d'intelligence

Modifié (le) par Sango
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Yekhi tu es serieux quand tu parles comme ça ? tu penses qu'il y a que 4 ou 5 partis politiques dans ces pays là ?

Il y aura 3 grandes parties qui peuvent avoir > 15%

1- Nahdha

2- Nida

3- Hachmi 7amdi

Les autres ne dépassera pas les 10%

1- CPR

2- Afak

3- Jomhouri

4- FP

5- Takatoul

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Ce qui est n'importe quoi c'est la comparaison pas ce qui est dit , reviens à ce qui a Dentiste wou hatawa tefhem que "goebbels" n'est pas forcement celui que tu crois ;)

3aych khouya fais preuve d'intelligence

Jibtha wjit ya Mr l'intelligent, qui ne veut entendre que ce qui lui le plait.

Ey c'est quoi le rapport avec ce que j'ai dis ?

Bellehi relit ta question,

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