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Dans un post sur sa page Facebook, le père du martyr Socrate Cherni, avait écrit que de nombreux citoyens s'étaient réunis à l'entrée du Kef pour barrer l'accès à Moncef Marzouki, le poussant ainsi à arriver par une entrée secondaire. Tout en saluant les Keffois pour l'accueil réservé aujourd'hui au candidat à la présidentielle BCE, il avait écrit : "malgré ses manoeuvres, Marzouki a été empêché de parler et il est entré dans un état hystérique en se retirant. Il a accusé les Keffois d'être avec l'ancien régime, nous lui répondons que oui, nous sommes avec l'ancien régime et nous sommes avec Béji Caïd Essebsi, contre toi".

Le père de Socrate Cherni (allah yar7mou).............mé ghir barcha tfalsif ni tma3jin !!

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Pourquoi je voterai contre Marzouki
Opinions Vos Contributions › Dec 17, 14 › 0 comments

marzouki-2014.jpg

Par Mouhieddine Cherbib, militant des droits humains,

Je dois préciser* d’abord que Moncef Marzouki a longtemps été pour moi un compagnon de lutte et un ami. Je fais partie des gens qui l’ont soutenu et aidé durant les années de lutte contre le système Ben Ali. J’étais à un certain moment parmi « les visiteurs de Carthage » – notamment, pour la préparation du Forum Social Mondial à Tunis en 2013 -, et je pensais sincèrement que le nouveau président allait changer radicalement la manière de présider, qu’il allait faire ce qu’il pouvait pour promouvoir les droits humains, la liberté d’expression contre la nouvelle raison d’État que l’on voyait poindre du côté de la Kasbah.

Je l’ai félicité le jour de sa désignation par l’ANC, président de la République. Quel symbole, me disais-je ! Un des nos militants des droits humains s’assoit à la place de Bourguiba, leader du mouvement de libération nationale, et de l’usurpateur Ben Ali !

Bien sûr, je connaissais son inconstance, ses foucades : un jour il est contre toute forme de présidence, un autre le voilà candidat à la magistrature suprême, depuis l’aéroport … Une fois il est pour le collectif du 18 octobre, une autre, il le voue aux gémonies… Un jour il dit renoncer à l’action politique, un autre il se présente comme le légitime dépositaire de tout le patrimoine de cinquante ans d’opposition à Bourguiba et à Ben Ali… A mesure que Marzouki s’installait à Carthage et y prenait ses aises, on commençait à rire jaune et à se dire : « Où va-t-il ? Où nous emmène-t-il ? » Parce que « le printemps de Carthage » que nous attendions s’est très vite dissipé, laissant la place à un microclimat un peu ubuesque, et à une cour grouillant d’intrigues et de ressentiments.

Car présider c’est savoir s’entourer de conseillers et d’experts. Marzouki disposait d’un budget trop conséquent pour s’en priver. Et on a vu ce « grand laïc» s’entourer d’islamistes en rupture de parti dont la haine pour les démocrates est un secret de polichinelle. Je suis bien placé pour le savoir.

On les a vus accueillir les prédicateurs les plus fanatiques avec les honneurs dus à des hommes d’État. On les a vus tenter de saborder les efforts de l’UGTT pour organiser le dialogue national. On les a vus s’opposer aux avancées démocratiques dans l’élaboration de la Constitution. On les a vus désigner à la vindicte publique les journalistes et les intellectuels… Carthage en aura vu défiler des conseillers. Les plus sérieux ont démissionné, très vite ou de guerre lasse : les Hédi Ben Abbas, Aziz Krichen et bien d’autres… Ne sont restés que les opportunistes et les flatteurs. Ceux-là même qui ont commis le Livre noir, ou plutôt cette tache noire visant à salir toute une profession. Ceux qui se répandent dans les médias et les réseaux sociaux pour défendre une révolution dont ils veulent capter l’héritage alors qu’ils n’y ont jamais cru. Entouré de ces apprentis sorciers, « le père » Marzouki s’est transfiguré jusqu’à ressembler au père Aristide**. Sauf qu’il n’a pas les moyens de devenir un dictateur comme son alter ego haïtien.

La tentation populiste de MMM, on la devinait. Mais on ne pouvait imaginer l’ampleur de la dérive. Voilà un homme qui se présente aux médias français comme « un laïc de gauche », chef de file de la « gauche sociale » (dernière trouvaille de campagne) et comme l’artisan de cette alchimie si caractéristique de la révolution tunisienne : l’alliance miraculeuse entre les « islamistes modérés » et les « sécularistes modérés ». Alors que le parti dont il est le fondateur et dont il est toujours le président d’honneur, est dirigé par les islamistes les plus durs. Entre un Imad Daïmi et un Nejib Chebbi, qui est modéré et qui est fanatique ? Entre un Samir Ben Amor et un Hamma Hammami, qui représente la gauche sociale ?

Sous le règne « laïc » de MMM, le palais présidentiel est devenu une véritable cour des miracles où se promènent les fascistes de toutes les couleurs : les pires prédicateurs, y compris les zélateurs d’al Qaïda qui s’en vont répéter que « celui qui délaisse la prière mérite la mort ». On était pourtant averti dès le discours d’investiture, lorsque MMM, ce défenseur des droits des femmes s’est posé en protecteur du niqab. Et plus tard, en un clin d’œil appuyé aux pires salafistes, lorsqu’il a plaidé la cause des jeunes femmes niqabées et leur droit d’accès aux salles d’examens, contre l’avis de toute la société civile démocratique, de l’institution universitaire et du tribunal administratif.

Que dire aujourd’hui lorsque des takfiri-s notoires le rejoignent : qui sur une tribune dans la ville de Msaken, qui au cœur de la Grande Mosquée Zitouna, pour soutenir sa campagne ?

Que dire des groupuscules fascisants des LPR, qui hier assiégeaient la télé pour terroriser les journalistes et suivaient les démocrates à la trace pour les empêcher de tenir meeting dans les différents gouvernorats, les menaçant de lynchage et passant à l’acte à l’occasion (l’affaire Naghedh). Composés de fanatiques et de petites frappes, les délégations des LPR étaient reçues hier à Carthage avec les honneurs, ils animent aujourd’hui la campagne du candidat Marzouki, développant la même rhétorique de haine et de lynchage.

Certes, MMM, est soutenu par d’autres forces et d’autres figures dont personne ne peut contester l’engagement démocratique. Mais le fait qu’il laisse ses encombrants soutiens mener campagne en son nom, disqualifie définitivement l’ancien Président de la LTDH qu’il a été. Car les LPR et les imams fanatiques sont l’exacte négation de la cause des droits de l’Homme.

MMM n’hésite pas, entre deux envolées contre « le retour de l’ancien régime », de ressortir sa casquette de défenseur des droits de l’Homme , alors que Jabeur Mejri, objet d’un verdict « saoudien » (7 ans de prison pour une caricature du Prophète Mohamed publié sur Facebook) a dû attendre plus de deux ans pour que l’hôte de Carthage après moult promesses non tenues aux ONG nationales et internationales et à la famille, se décide à le gracier, non sans avoir au préalable consulté « les autorités religieuses » (sic). Et qui ne se souvient de l’affaire de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier Ministre libyen livré à ses bourreaux par le gouvernement Jebali, montée en épingle pour illustrer le souci présidentiel des droits de l’Homme, et dont on ne connaît pas le fin mot.

Alors trop c’est trop !

Faut-il ajouter l’improvisation et l’incroyable amateurisme, pour ne pas dire plus, en matière de politique étrangère : la rupture avec la Syrie dans les conditions que l’on sait, les partis pris en Libye, les rodomontades contre d’autres partenaires maghrébins…. Une seule constante : l’allégeance au Qatar : dont on vante les dirigeants (si peu démocrates mais tellement généreux) et les médias auxquels MMM réserve la primeur de ses cogitations (bonjour la symbolique nationale) et y prédit à ses opposants la potence d’une deuxième révolution.

Mais le faux-pas ultime, pour ne pas dire la forfaiture de cette campagne en forme defin de règne tapageur, reste d’avoir laissé certains pyromanes qui animent sa propagande électorale souffler sur les braises de la divisons du pays et alimenter la haine des Tunisiens contre les Tunisiens faisant feu de tout bois et exploitant telle ou telle maladresse du candidat adverse.

S’agissant de Béji Caïd Essebsi, je m’étais longtemps juré de ne pas voter pour lui (voir ma position que j’ai publiée, avant le premier tour des élections présidentielles). D’abord parce qu’il a longtemps fait partie (pas toujours il est vrai, l’homme est complexe) d’un régime que j’ai combattu avec beaucoup d’autres, ma vie durant. BCE est un conservateur, alors que je me considère comme un homme de gauche. Mais parlons clair : je préfère un conservateur identifié que je pourrai combattre à un acteur politique non identifiable, un populiste inconstant dont la parole incendiaire peut allumer la haine à tout moment. On l’aura compris : la rhétorique selon laquelle « on ne choisit pas entre la peste et le choléra », que j’ai un moment partagée, ne me convainc plus. Je fais mienne l’attitude de Adnane Hajji et d’autres amis : il faut d’abord neutraliser le pire, pour la suite on est déjà paré pour le combat.

Je peux comprendre qu’on puisse voter ou défendre Marzouki. Des militant(e)s reconnu(e)s ont pu faire ce choix dont certains de mes amis comme Ayachi Hammami, Charfeddine Elkallil, ou Khalil Zaouia… Je tiens ici à condamner les attaques parfois odieuses dont ils font l’objet. Comme je condamne les groupes d’excités qui perturbent les meetings de MMM à coup de « Dégage » très peu démocratiques. Je précise également que les campagnes contre les dépenses supposées somptuaires de Carthage sont pour le moins dérisoires. A ce jeu-là, il n’est pas sûr que les adversaires de Marzouki soient en reste.

Moncef Marzouki, a montré qu’il n’est pas un homme d’État capable d’unir le pays, de relever les défis en matière de sécurité, de développement social et économique et d’asseoir des institutions démocratiques.

Moncef Marzouki n’est pas Néron. Et demain le pays retrouvera son unité, mais il aura contribué à raviver les ferments du régionalisme et du tribalisme. Rien que pour cela il est à jamais discrédité à mes yeux.

Paris le 17 Décembre 2014

Mouhieddine Cherbib, militant des droits humains.

* Ce texte est une réponse aux amis-es, en France et en Tunisie, qui se demandent pourquoi j’ai fait circuler et signer, il y a une semaine, la Pétition « Les Démocrates et progressistes tunisiens à l’étranger : Contre le Candidat de la Haine et de la division… ».

** Le Père Jean Bertrand Aristide, ancien Président de la République d’Haïti.

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اعلان الجهاد المقدّس على تونس من سوريا

بتاريخ الاربعاء 17 ديسمبر 2014

قياديون توانسة في ‫#‏داعش‬:

- نعم يا طواغيت نحن من اغتال شكري بلعيد والابراهمي وسنعود لتونس ونغتال الكثير منكم ونرفع راية لا اله الاّ الله

- والله لن تعيشوا مطمئنين مادام تونس لم يحكمها الاسلام وابو بكر البغدادي قد ذكر تونس وعندنا المدد

- سناتي الى تونس ونمزّق تلك الراية, راية شارل ديغول

- الى طواغيت تونس, بيننا وبينكم السلاح ولقد عرفنا عنكم الجبن في جبل الشعانبي وغيره.

- ايها التوانسة لا تغرنّكم الانتخابات

- دولة الاسلام امتدت الى الجزائر وليبيا وستمتدّ الى تونس

-والله العظيم لن يشف صدورنا الاّ ذبح هؤلاء المرتدّين (البوليس والجيش)

والشرب من دمائهم

- ادعو التوانسة الى مبايعة ابو بكر البغدادي واحياء سنة الاغتيال

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ma3neha boubaker lhakim deja le fait elli rja3 min frança wyod5ol ltouness wyo93od sans surveillance est en soi un crime. behi zid ya3mloulou descente fi dar 5altou hay ba7dheya fil ghazela wfamma chkoun yssoblou essabba wygatta3 wy5alli fardet sabbat . peu de temps apres yo9tol lbrahmi .. wba3d yo5rej ml bled aussi facilement ... bon

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ma3neha boubaker lhakim deja le fait elli rja3 min frança wyod5ol ltouness wyo93od sans surveillance est en soi un crime. behi zid ya3mloulou descente fi dar 5altou hay ba7dheya fil ghazela wfamma chkoun yssoblou essabba wygatta3 wy5alli fardet sabbat . peu de temps apres yo9tol lbrahmi .. wba3d yo5rej ml bled aussi facilement ... bon

Le premier qui a des comptes a rendre est Ali laaraydh et personne d'autre
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On ne sait pas comment il fait, mais le candidat à la présidentielle Moncef Marzouki réussit le tour de force de réunir, autour de lui, les extrémistes les uns derrière les autres. Dernier en date, le Nahdhaoui Larbi Guesmi, un des extrémistes les plus radicaux du parti islamiste.
Dans une vidéo publiée jeudi 18 décembre 2014, Larbi Guesmi rappelle que les sondages d’opinion ne donnaient pas plus de 15% à Moncef Marzouki à la veille du premier tour, mais qu’il a quand même réussi à surprendre ses adversaires et de passer au second tour. « Un exploit qu’il doit aux bases d’Ennahdha et aux islamistes, indique Larbi Guesmi, ce qui a redonné confiance et relancé la campagne ».
Il invite les électeurs de Marzouki du premier tour à ne pas se rétracter et à continuer de l’avant. « Marzouki n’est pas un ange, mais il est le meilleur à garantir la démocratie. Le retour de la dictature et de la répression est possible, alors essayons de nous opposer à cela ».
Rebondissant sur la consigne d’Ennahdha de laisser la liberté à ses sympathisants de voter pour qui ils veulent, Larbi Guesmi indique que nul ne peut donner de consigne à quiconque. « Nous sommes dans un croisement et la neutralité est synonyme de lâcheté. Il n’y a pas de place à la neutralité dans cette bataille. Les sondages parlent de résultats très proches entre les deux candidats, alors il n’y a pas d’excuses à reculer. Je vous invite à soutenir avec force Moncef Marzouki et à vous mobiliser pour le scrutin. (…) Il n’y a aucune raison pour que je vende ma volonté. Il n’y a pas de deal politique ou arrangement. Votez pour Marzouki, celui qui a pu séduire Ennahdha. Les gens qui ont subi la répression et la terreur ne peuvent pas ne pas aider Marzouki. »
Larbi Guesmi invite ses fans à être présents dans les bureaux pour surveiller le processus afin qu’il ne soit pas entaché de fraudes, tout en leur demandant de faire preuve de civisme et sans violence.

Bon à rappeler, Larbi Guesmi a mis beaucoup d’eau dans son vin en matière de violence. En novembre 2013, il qualifiait de « chiens enragés » les individus qui ont attaqué, à l’époque, des locaux d’Ennahdha dans plusieurs régions. Précisant que "celui qui nous attaque, on le brûlera !" le membre d’Ennahdha ajoutait à l’époque : « Ne jouons pas les modérés et les non violents, tout ça c’est de la foutaise ! (…) La mort plutôt que l’humiliation »disait-il dans une vidéo (voir ci-dessous) le visage dégoulinant de haine.
Avant la révolution, Larbi Guesmi vivait en Suisse et a été condamné en septembre 2010 pour un poème faisant l’apologie des ceintures explosives. « Sellez les chevaux, et préparez ce que vous pouvez de matériel, de convictions, puis n'oubliez pas, n'oubliez pas, n'oubliez pas les ceintures sacrées, les ceintures des respectables, la ceinture explosive pour les gens qui nous agressent », disait-il.
En dépit de cet historique, Larbi Guesmi a pu, grâce à Ennahdha, intégrer la fonction publique en tant qu’attaché au cabinet du ministre de l’Agriculture, avant d’en être éjecté en avril 2014, sous le gouvernement de Mehdi Jomâa.

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Le porte-parole du Front Populaire, Hamma Hammami, a déclaré que sa coalition a envoyé plusieurs messages aux citoyens tunisiens au cours de la campagne électorale. Parmi ces messages sont : un appel à la participation massive au deuxième tour des élections et un appel à barrer la route au candidat Moncef Marzouki qui a nui à l'image de la Tunisie au cours de ces dernières années.

Hamma Hammami a assuré que les opposants d'Al Jabha ont toujours voulu voir la coalition des différents partis se dissoudre depuis sa création et ont espéré que les différentes crises politiques des dernières années pourrait la mettre à terre.

Hamma Hammami a ajouté que les partisans d'Al Jabha sont appelés à voter pour Béji Caïed Essebsi ou à voter blanc. Cependant il laisse aux autres électeurs la liberté de choisir le candidat qui leur convient le plus.

De retour sur la conférence de presse qu'il avait tenu dans la journée du 11 décembre 2014, le porte parole d'Al Jabha a assuré qu'il n'a jamais tenté d'exclure le Mouvement Ennahdha de la vie politique mais qu'il a appelé Nidaa Tounes et Béji Caïed Essebsi à ne pas s'allier avec les partis qui n'ont pas réussi à gouverner le pays et qui ont eu recours à la violence.

Hamma Hammami a ajouté qu'il a actuellement un problème avec le Mouvement Ennahdha qui a manqué de respect à la scène politique tunisienne lors du premier tour des élections en prétendant garder sa neutralité et en incitant ses bases populaires à voter pour Moncef Marzouki en cachette et en dépit de tous les communiqués qu'il avait publié.

Il est aussi revenu sur les déclarations faites par Rached Ghannouchi et dans lesquelles il estimait qu'Al Jabha n'est pas assez tunisienne et qu'elle a toujours des envies d'exclure certains partis de la scène politique. Hammami a assuré qu'Al Jabha est à 100% tunisienne et que contrairement à Ennahdha aucune de ses composantes ne cherche à modifier le style de vie tunisien.

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