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[News] Actualité en Tunisie


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Un petit resume ya momo yar7am weldik.

sinon est ce normal qu'un conteneur bourre d'arme passé comme ca a rades et ne se fait interpeller qu'a nabeul ?

Posté(e)

Un petit resume ya momo yar7am weldik.

sinon est ce normal qu'un conteneur bourre d'arme passé comme ca a rades et ne se fait interpeller qu'a nabeul ?

Selon le directeur des douanes ils sont au courant à l'avance de l'opération et ils l'ont suivi depuis son départ de Belgique vers le port de Gênes avant son acheminement vers la Tunisie jusqu’au domicile de l’homme d’affaires belge et ce pour identifier toutes les personnes impliquées dans cette affaires!

  • Pour 1
Posté(e)

lu sur echourouk

تونس - الشروق أون لاين - مُنى البوعزيزي: علمت الشروق اون لاين أنّ تمت قبل قليل اقالة 4 مدراء بإدارة المخابرات المعروفة باسم الادارة العامة للمصالح المختصة التابعة لوزارة الداخلية، من بينهم مدير فرقة مكافحة الارهاب بالقرجاني

Posté(e)

http://www.businessnews.com.tn/Les-propos-racistes-de-Safi-Saïd,520,62578,3

Mais c'est quoi ce merdier ?

Pourquoi sommes-nous obligés de supporter ces calamités?

Sommes-nous destinés à vivre de médiocrité jour après jour?

A chaque fois en a un nouveau... Y a eu Rafik, puis Hachemi Hamdi (champion toute catégorie) puis ce type-là?

Mais c'est quoi ça ?

Posté(e)

il a bien fait de parler en arabe, mais le petit clin d'oeil elli 3amlou (kont mbarmej na7ki en francais yekhi puisque ....) je le trouve zeyed 3allekher ...

il a bien precise "la gentillesse" donc c est plutot valorisant

Posté(e)

Ça se passe au Maroc

Impossible que ça se produise chez nous...

 

 

 

impossible que ca se REproduise chez nous

pcq c etait notre situation dans le passe, avant mzali et ben ali

 

malheureusement, avant les gens maitrisaient le francais, aujourdhui, c est une catastrophe, aussi bien. En francais qu en arabe d ailleurs

Posté(e)

Etant donné que cet article a eu beaucoup d'avis plus ou moins offensés, je voudrais savoir vos avis, surtout celui de @allouche.

http://www.nytimes.com/2016/02/14/opinion/sunday/la-misere-sexuelle-du-monde-arabe.html

 

La misère sexuelle du monde arabe

ORAN, Algérie — Après Tahrir, Cologne. Après le square, le sexe. Les révolutions arabes de 2011 avaient enthousiasmé les opinions, mais depuis la passion est retombée. On a fini par découvrir à ces mouvements des imperfections, des laideurs. Par exemple, ils auront à peine touché aux idées, à la culture, à la religion ou aux codes sociaux, surtout ceux se rapportant au sexe. Révolution ne veut pas dire modernité.

Les attaques contre des femmes occidentales par des migrants arabes à Cologne, en Allemagne, la veille du jour de l’an ont remis en mémoire le harcèlement que d’autres femmes avaient subi à Tahrir durant les beaux jours de la révolution. Un rappel qui a poussé l’Occident à comprendre que l’une des grandes misères d’une bonne partie du monde dit “arabe”, et du monde musulman en général, est son rapport maladif à la femme. Dans certains endroits, on la voile, on la lapide, on la tue ; au minimum, on lui reproche de semer le désordre dans la société idéale. En réponse, certains pays européens en sont venus à produire des guides de bonne conduite pour réfugiés et migrants.

Le sexe est un tabou complexe. Dans des pays comme l’Algérie, la Tunisie, la Syrie ou le Yémen, il est le produit de la culture patriarcale du conservatisme ambiant, des nouveaux codes rigoristes des islamistes et des puritanismes discrets des divers socialismes de la région. Un bon mélange pour bloquer le désir, le culpabiliser et le pousser aux marges et à la clandestinité. On est très loin de la délicieuse licence des écrits de l’âge d’or musulman, comme “Le Jardin Parfumé” de Cheikh Nefzaoui, qui traitaient sans complexe d’érotisme et du Kamasutra.

Aujourd’hui le sexe est un énorme paradoxe dans de nombreux pays arabes : On fait comme s’il n’existait pas, mais il conditionne tous les non-dits. Nié, il pèse par son occultation. La femme a beau être voilée, elle est au centre de tous nos liens, tous nos échanges, toutes nos préoccupations.

La femme revient dans les discours quotidiens comme enjeu de virilité, d’honneur et de valeurs familiales. Dans certains pays, elle n’a accès à l’espace public que quand elle abdique son corps. La dévoiler serait dévoiler l’envie que l’islamiste, le conservateur et le jeune désoeuvré ressentent et veulent nier. Perçue comme source de déséquilibre — jupe courte, risque de séisme — elle n’est respectée que lorsque définie dans un rapport de propriété, comme épouse de X ou fille de Y.

Ces contradictions créent des tensions insupportables : le désir n’a pas d’issue ; le couple n’est plus un espace d’intimité, mais une préoccupation du groupe. Il en résulte une misère sexuelle qui mène à l’absurde ou l’hystérique. Ici aussi on espère vivre une histoire d’amour, mais on empêche la mécanique de la rencontre, de la séduction et du flirt en surveillant les femmes, en surinvestissant la question de leur virginité et en donnant des pouvoirs à la police des moeurs. On va même payer des chirurgiens pour réparer les hymens.

Dans certaines terres d’Allah, la guerre à la femme et au couple prend des airs d’inquisition. L’été, en Algérie, des brigades de salafistes et de jeunes de quartier, enrôlés grâce au discours d’imams radicaux et de télé-islamistes, surveillent les corps, surtout ceux des baigneuses en maillot. Dans les espaces publics, la police harcèle les couples, y compris les mariés. Les jardins sont interdits aux promenades d’amoureux. Les bancs sont coupés en deux afin d’empêcher qu’on ne s’y assoit côte à côte.

Résultat : on fantasme ailleurs, soit sur l’impudeur et la luxure de l’Occident, soit sur le paradis musulman et ses vierges.

Ce choix est d’ailleurs parfaitement incarné par l’offre des médias dans le monde musulman. A la télévision, alors que les théologiens font fureur, les chanteuses et danseuses libanaises de la “Silicone Valley” entretiennent le rêve d’un corps inaccessible et de sexe impossible. Sur le plan vestimentaire, cela donne d’autres extrêmes: d’un côté, la burqa, le voile intégral orthodoxe ; de l’autre, le voile moutabaraj (“le voile qui dévoile”), qui assortit un foulard sur la tête d’un jean slim ou d’un pantalon moulant. Sur les plages, le burquini s’oppose au bikini.

Les sexologues sont rares en terres musulmanes, et leurs conseils peu écoutés. Du coup, ce sont les islamistes qui de fait ont le monopole du discours sur le corps, le sexe et l’amour. Avec Internet et les théo-télévisions, ces propos ont pris des formes monstrueuses — un air de porno-islamisme. Certains religieux lancent des fatwas grotesques: il est interdit de faire l’amour nu, les femmes n’ont pas le droit de toucher aux bananes, un homme ne peut rester seul avec une femme collègue que si elle est sa mère de lait et qu’il l’a tétée.

Le sexe est partout.

Et surtout après la mort.

L’orgasme n’est accepté qu’après le mariage — mais soumis à des codes religieux qui le vident de désir — ou après la mort. Le paradis et ses vierges est un thème fétiche des prêcheurs, qui présentent ces délices d’outre-tombe comme une récompense aux habitants des terres de la misère sexuelle. Le kamikaze en rêve et se soumet à un raisonnement terrible et surréaliste: l’orgasme passe par la mort, pas par l’amour.

L’Occident s’est longtemps conforté dans l’exotisme ; celui-ci disculpe les différences. L’Orientalisme rend un peu normales les variations culturelles et excuse les dérives : Shéhérazade, le harem et la danse du voile ont dispensé certains de s’interroger sur les droits de la femme musulmane. Mais aujourd’hui, avec les derniers flux d’immigrés du Moyen-Orient et d’Afrique, le rapport pathologique que certains pays du monde arabe entretiennent avec la femme fait irruption en Europe.

Ce qui avait été le spectacle dépaysant de terres lointaines prend les allures d’une confrontation culturelle sur le sol même de l’Occident. Une différence autrefois désamorcée par la distance et une impression de supériorité est devenue une menace immédiate. Le grand public en Occident découvre, dans la peur et l’agitation, que dans le monde musulman le sexe est malade et que cette maladie est en train de gagner ses propres terres.

Kamel Daoud, chroniqueur au Quotidien d’Oran, est l’auteur de “Meursault, contre-enquête.”

 
Posté(e) (modifié)

C'est un discours qui remonte à des siècles. Essayer de trouver dans l'islam la source de l'oppression de la femme.

On appelle ça un discours culturaliste ou essentialiste (l'islam serait par essence ceci ou cela), il permet de nier les nuances des pratiques, des comportements, des attitudes etc ... Comme si la condition de la femme était la même en Tunisie, en Arabie Saoudite, au Canada, au Sénégal, en Chine, etc ... c'est-à-dire dans toutes les communautés musulmanes à travers le monde.

 

Et lorsqu'on répond que la situation des musulmanes en Malaisie, en Allemagne ou en Algérie ne sont pas comparables, il y  aura toujours qqn pour dire : oui mais on parle du monde arabe surtout.

Et par ce glissement, on sait plus si l'objet de la discussion est l'arabité (comme culture/ethnicité) ou l'islam (comme dogme et pratiques).

La confusion mène à tous les fantasmes, parce que précisément celui qui porte ce discours n'a pas les idées claires, il est surtout mué par un conflit avec l'islam, et de ce conflit personnel naissent des idées préconçues qui n'ont aucune logique intellectuelle une fois décomposé leur enchainement.

1- Je recommande la lecture d'un très beau livre qui décortique comment ces idéées "orientalistes" ouvertement islamophobes ont été créée, objectivement, dans la pensée européenne depuis des siècles, dans les écrits successifs (religieux et moins religieux): elles se sont propagées d'une époque à une autre, et ce sont toujours les mêmes raccourcis qu'on retrouve aujourd'hui (l'islam opprime les femme, l'islam est violent, l'islam est une usurpation, etc...).

Ce livre : de la dignité de l'Islam, M. Orcel.

2- Je répondrais par une simple remarque à ce genre de simplifications: qu'on m'explique en quoi l'oppression des femmes indiennes (parmi les plus aggréssées et violées au monde) diffère de celles des "arabo-musulmanes". À ma connaissance, l'Inde est majoritairement non musulmane. Et pourtant ce sont exactement les mêmes comportement qui opèrent en Inde et en Egypte (par exemple).

3- Tant qu'on veut imposer des normes étrangères à des cultures multimillénaires, par la force et la confrontation des cultures, par le soft power, par une colonisation qui ne dit pas son nom, forcément on continuera de lire ce qui se passe dans ces sociétés orientales à travers le prisme des valeurs occidentales: femmes libérées = femmes libres de toute norme/valeur/pratique sociale. Si on dit ni les hommes ni les femmes, dans nos cultures, ne veulent être des "individus" isolés, libres de tout, atomisé, que le marché pourrait exploiter librement ... on va nous traiter d'arriérés, d'archaiques, de ...

Derrière le discours de la libération de la femme, souvent, sans s'en rendre compte, ceux qui le portent transportent aussi le dogme libéral qui veut séparer l'individu de toute attache sociale pour mieux l'utiliser, les femmes en particulier, étant donné que c'est la main d'oeuvre la moins chère, obéissante, productive aux 4 coins du monde.

4- Je recommande "Contes libertins du Maghreb" de Nora Aceval pour rire un bon coup et comprendre ce que sont, aussi, les femmes dans le Maghreb et leur comportement bien plus fin que ne veulent nous le faire croire ces idioties répétées depuis 500 ans. 

5- Si le modèle, l'objectif, c'est la femme occidentale "libre" ... il faut cerner tout le problème, et constater qu'en Amérique du Nord, là où les femmes se sont totalement libérées de tout : elles finissent toutes leur vies seule, dans une maison de retraite, comme des chiens abandonnés. Vivre l'individualisation à outrance.

 

6- Tout ce que je dis  n'empêche pas de constater que toutes les minorités dans notre culture sont peu respectées (femmes, religions, ethnies, confessions, etc.). Ce n'est pas un problème de "libération de la femme" ou de frustration sexuelle; c'est un problème de contrat social : le rapport de l'État (du public) au privé et aux minorités. Le modèle patriarcal est en effet un des modes de contraintes des femmes. Mais il n'est ni arabe ni musulman. On le retrouve chez les chrétiens orientaux, on le retrouve chez les juifs (inversés en matriarcalisme), on le retrouve dans les sociétés africaines non musulmanes, en Sicile, en Grèce, en Inde, etc.... 

Il faut bien définir de quoi on parle pour éviter les confusions et les glissements intellectuels "idéologiques".

7- Est ce que les memes auteurs de ce genre de discours pourraient parler de la condition de la femme chrétienne ? Est ce que la condition de la femme en Sibérie, chez les maronites libanais, les coptes égyptiens, les grecs orthodoxes, les paysans francais, les suédois, les texanes, les new yorkais, les ghannéens, etc .. sont comparables ?

Est ce qu'il a le moindre point commun entre la condition de la femme à Sydney et dans les favellas brésiliennes ?

C'est juste une preuve supplémentaire du délire de celui qui a un problème personnel avec l'Islam. Qu'il règle ça avec lui même, son psy, son créateur, oumourou. Mais qu'il arrête de nous prendre pour des cons en répétant bêtement ce que ses maitres a penser ont pré-digéré pour lui. 

Il n'y a rien de plus efficace pour booster sa carrière, quand on est "arabe" francophone, que de taper sur l'Islam. Celui qui ose parler de prostitution dans son discours devrait se regarder dans un mirroir. 

 

Modifié (le) par allouche
Posté(e)

C'est un discours qui remonte à des siècles. Essayer de trouver dans l'islam la source de l'oppression de la femme.

On appelle ça un discours culturaliste ou essentialiste (l'islam serait par essence ceci ou cela), il permet de nier les nuances des pratiques, des comportements, des attitudes etc ... Comme si la condition de la femme était la même en Tunisie, en Arabie Saoudite, au Canada, au Sénégal, en Chine, etc ... c'est-à-dire dans toutes les communautés musulmanes à travers le monde.

 

Et lorsqu'on répond que la situation des musulmanes en Malaisie, en Allemagne ou en Algérie ne sont pas comparables, il y  aura toujours qqn pour dire : oui mais on parle du monde arabe surtout.

Et par ce glissement, on sait plus si l'objet de la discussion est l'arabité (comme culture/ethnicité) ou l'islam (comme dogme et pratiques).

La confusion mène à tous les fantasmes, parce que précisément celui qui porte ce discours n'a pas les idées claires, il est surtout mué par un conflit avec l'islam, et de ce conflit personnel naissent des idées préconçues qui n'ont aucune logique intellectuelle une fois décomposé leur enchainement.

1- Je recommande la lecture d'un très beau livre qui décortique comment ces idéées "orientalistes" ouvertement islamophobes ont été créée, objectivement, dans la pensée européenne depuis des siècles, dans les écrits successifs (religieux et moins religieux): elles se sont propagées d'une époque à une autre, et ce sont toujours les mêmes raccourcis qu'on retrouve aujourd'hui (l'islam opprime les femme, l'islam est violent, l'islam est une usurpation, etc...).

Ce livre : de la dignité de l'Islam, M. Orcel.

2- Je répondrais par une simple remarque à ce genre de simplifications: qu'on m'explique en quoi l'oppression des femmes indiennes (parmi les plus aggréssées et violées au monde) diffère de celles des "arabo-musulmanes". À ma connaissance, l'Inde est majoritairement non musulmane. Et pourtant ce sont exactement les mêmes comportement qui opèrent en Inde et en Egypte (par exemple).

3- Tant qu'on veut imposer des normes étrangères à des cultures multimillénaires, par la force et la confrontation des cultures, par le soft power, par une colonisation qui ne dit pas son nom, forcément on continuera de lire ce qui se passe dans ces sociétés orientales à travers le prisme des valeurs occidentales: femmes libérées = femmes libres de toute norme/valeur/pratique sociale. Si on dit ni les hommes ni les femmes, dans nos cultures, ne veulent être des "individus" isolés, libres de tout, atomisé, que le marché pourrait exploiter librement ... on va nous traiter d'arriérés, d'archaiques, de ...

Derrière le discours de la libération de la femme, souvent, sans s'en rendre compte, ceux qui le portent transportent aussi le dogme libéral qui veut séparer l'individu de toute attache sociale pour mieux l'utiliser, les femmes en particulier, étant donné que c'est la main d'oeuvre la moins chère, obéissante, productive aux 4 coins du monde.

4- Je recommande "Contes libertins du Maghreb" de Nora Aceval pour rire un bon coup et comprendre ce que sont, aussi, les femmes dans le Maghreb et leur comportement bien plus fin que ne veulent nous le faire croire ces idioties répétées depuis 500 ans. 

5- Si le modèle, l'objectif, c'est la femme occidentale "libre" ... il faut cerner tout le problème, et constater qu'en Amérique du Nord, là où les femmes se sont totalement libérées de tout : elles finissent toutes leur vies seule, dans une maison de retraite, comme des chiens abandonnés. Vivre l'individualisation à outrance.

 

6- Tout ce que je dis  n'empêche pas de constater que toutes les minorités dans notre culture sont peu respectées (femmes, religions, ethnies, confessions, etc.). Ce n'est pas un problème de "libération de la femme" ou de frustration sexuelle; c'est un problème de contrat social : le rapport de l'État (du public) au privé et aux minorités. Le modèle patriarcal est en effet un des modes de contraintes des femmes. Mais il n'est ni arabe ni musulman. On le retrouve chez les chrétiens orientaux, on le retrouve chez les juifs (inversés en matriarcalisme), on le retrouve dans les sociétés africaines non musulmanes, en Sicile, en Grèce, en Inde, etc.... 

Il faut bien définir de quoi on parle pour éviter les confusions et les glissements intellectuels "idéologiques".

7- Est ce que les memes auteurs de ce genre de discours pourraient parler de la condition de la femme chrétienne ? Est ce que la condition de la femme en Sibérie, chez les maronites libanais, les coptes égyptiens, les grecs orthodoxes, les paysans francais, les suédois, les texanes, les new yorkais, les ghannéens, etc .. sont comparables ?

Est ce qu'il a le moindre point commun entre la condition de la femme à Sydney et dans les favellas brésiliennes ?

C'est juste une preuve supplémentaire du délire de celui qui a un problème personnel avec l'Islam. Qu'il règle ça avec lui même, son psy, son créateur, oumourou. Mais qu'il arrête de nous prendre pour des cons en répétant bêtement ce que ses maitres a penser ont pré-digéré pour lui. 

Il n'y a rien de plus efficace pour booster sa carrière, quand on est "arabe" francophone, que de taper sur l'Islam. Celui qui ose parler de prostitution dans son discours devrait se regarder dans un mirroir. 

 

Merci Allouche pour ta réponse. Désolé, j'ai appuyé sur le mauvais bouton rouge au lieu du vert... Acte manqué ?? :D

Je vais essayer d'y répondre point par point.

Préambule: ok, d'accord.
Mais bon, pas la peine de revenir sur l'auteur pour l'attaquer là-dessus, ce qui m'intéresse c'est de discuter sa pensée.

La confusion: disons que nous parlons d'un état de fait qui est: la situation de la femme dans le monde arabo-musulman. Du Maroc à Oman et tout ce qui est inclus dedans.

1- Ok, je vais essayer de le trouver et le lire.

2- Oui, mais c'est répondre à côté Allouche. Ce qui m'intéresse n'est pas l'affaire de Köln, car on ne sait pas trop les tenants et aboutissants. Mais ce qui me parle c'est la situation actuelle dans le monde arabo-musulman. Quelle est la situation de la femme que ce soit au Maroc, en Algérie, Tunisie etc. ? Tu peux me répondre sur ça?

3- Alors, je te retourne la question: que faut-il faire ? Comment expliquer que dans les années 60/70, les femmes en Tunisie et dans d'autres pays ont pu étudier, s'habiller comme elles veulent etc. Est-ce que ceci en a fait une génération d'impies ? Bien au contraire, la Tunisie a pu construire un état moderne, avec une Education qui tient la route, des élites, une amélioration du niveau de vie etc. Jusqu'à ce que le culte Bourguibien et la vieillesse nous ramène Zaba...
Aujourd'hui, quand tu es en Tunisie, tu entends que sabben et d'autres conneries. 90% de ces conneries tournent autour des femmes et de leur sexe. Pourquoi donc ceci ?
Ce qui m'intéresse dans la démarche, c'est de trouver un moyen pour que la femme puisse travailler librement, s'habiller librement sans que des yeux inquisiteurs la regardent de travers. Sans que la société ne la regarde de travers en insinuant que c'est une pute. Ne pas vouloir admettre que la situation actuelle de la femme que ce soit en Tunisie, au Maroc ou ailleurs soit pas terrible (et je pèse mes mots) ça frise la malhonnêteté intellectuelle.

4- Pourquoi aller plus loin ? Les années 60/70 chez nous (et ailleurs), mais aussi le fait que des livres comme Tahar Ben Jalloun ou même Hanna Mina (Syrien) aient pu être édités dans un passé pas trop loin...

5- Y a quand même un juste milieu non ? Par exemple: le respect, la non-marchandisation (les clips de chanteuses libanaises) etc. Des valeurs qui loin d'être occidentales, ce sont des valeurs tout ce qu'il y a de plus humanistes et pour le bien de tous.

6- Bah on est plus ou moins d'accord. J'en ai RAF de la femme et de sa place dans la société indienne. Je connais mal ce pays, et je ne peux parler que de la Chine qui reste un pays exemplaire en termes de la position de la femme dans la société. Mais comme expliqué plus haut, ce qui m'intéresse c'est la position de la femme dans le monde arabo-musulman.  

7- Même remarque.


Pour le reste Allouche, ce qui m'intéresse et que je trouve très à propos dans le discours de ce gars, c'est la misère sexuelle. C'est ça le point le plus important. Je rajouterais que ce double jeu est d'une hypocrisie sans bornes. Les exemples de ce double jeu sont tellement nombreux, pas la peine de revenir dessus.
Pour ma part, je pense vraiment que la frustration qui existe et qui est auto-alimentée n'aide pas à améliorer la situation de la femme. Je peux te parler longuement de ce qui se passe au Liban avec les Saoudiens ou bien de ce qui se passe à Bangkok!

Donc, pour revenir sur le débat, oui je pense que la situation de la femme dans le monde arabo-musulman n'est pas des plus reluisantes. Je ne dis pas que c'est l'Islam la cause principale. Mais bien l'exégèse actuelle développée et soutenue par les wahhabites, celle d'une lecture rigoriste et bornée. Et dernier point auquel je crois: oui la double action de libéraliser la femme et de se débarrasser de cette frustration de toute la société permettra de libérer l'énergie de la société vers une meilleure vie ou à défaut vers des secteurs plus porteurs économiquement parlant.

Et comme dit ailleurs, amicalement, et désolé pour le vote !!

 

Posté(e) (modifié)

 

Merci Allouche pour ta réponse. Désolé, j'ai appuyé sur le mauvais bouton rouge au lieu du vert... Acte manqué ?? :D

Je vais essayer d'y répondre point par point.

Préambule: ok, d'accord.
Mais bon, pas la peine de revenir sur l'auteur pour l'attaquer là-dessus, ce qui m'intéresse c'est de discuter sa pensée.

La confusion: disons que nous parlons d'un état de fait qui est: la situation de la femme dans le monde arabo-musulman. Du Maroc à Oman et tout ce qui est inclus dedans.

1- Ok, je vais essayer de le trouver et le lire.

2- Oui, mais c'est répondre à côté Allouche. Ce qui m'intéresse n'est pas l'affaire de Köln, car on ne sait pas trop les tenants et aboutissants. Mais ce qui me parle c'est la situation actuelle dans le monde arabo-musulman. Quelle est la situation de la femme que ce soit au Maroc, en Algérie, Tunisie etc. ? Tu peux me répondre sur ça?

3- Alors, je te retourne la question: que faut-il faire ? Comment expliquer que dans les années 60/70, les femmes en Tunisie et dans d'autres pays ont pu étudier, s'habiller comme elles veulent etc. Est-ce que ceci en a fait une génération d'impies ? Bien au contraire, la Tunisie a pu construire un état moderne, avec une Education qui tient la route, des élites, une amélioration du niveau de vie etc. Jusqu'à ce que le culte Bourguibien et la vieillesse nous ramène Zaba...
Aujourd'hui, quand tu es en Tunisie, tu entends que sabben et d'autres conneries. 90% de ces conneries tournent autour des femmes et de leur sexe. Pourquoi donc ceci ?
Ce qui m'intéresse dans la démarche, c'est de trouver un moyen pour que la femme puisse travailler librement, s'habiller librement sans que des yeux inquisiteurs la regardent de travers. Sans que la société ne la regarde de travers en insinuant que c'est une pute. Ne pas vouloir admettre que la situation actuelle de la femme que ce soit en Tunisie, au Maroc ou ailleurs soit pas terrible (et je pèse mes mots) ça frise la malhonnêteté intellectuelle.

4- Pourquoi aller plus loin ? Les années 60/70 chez nous (et ailleurs), mais aussi le fait que des livres comme Tahar Ben Jalloun ou même Hanna Mina (Syrien) aient pu être édités dans un passé pas trop loin...

5- Y a quand même un juste milieu non ? Par exemple: le respect, la non-marchandisation (les clips de chanteuses libanaises) etc. Des valeurs qui loin d'être occidentales, ce sont des valeurs tout ce qu'il y a de plus humanistes et pour le bien de tous.

6- Bah on est plus ou moins d'accord. J'en ai RAF de la femme et de sa place dans la société indienne. Je connais mal ce pays, et je ne peux parler que de la Chine qui reste un pays exemplaire en termes de la position de la femme dans la société. Mais comme expliqué plus haut, ce qui m'intéresse c'est la position de la femme dans le monde arabo-musulman.  

7- Même remarque.


Pour le reste Allouche, ce qui m'intéresse et que je trouve très à propos dans le discours de ce gars, c'est la misère sexuelle. C'est ça le point le plus important. Je rajouterais que ce double jeu est d'une hypocrisie sans bornes. Les exemples de ce double jeu sont tellement nombreux, pas la peine de revenir dessus.
Pour ma part, je pense vraiment que la frustration qui existe et qui est auto-alimentée n'aide pas à améliorer la situation de la femme. Je peux te parler longuement de ce qui se passe au Liban avec les Saoudiens ou bien de ce qui se passe à Bangkok!

Donc, pour revenir sur le débat, oui je pense que la situation de la femme dans le monde arabo-musulman n'est pas des plus reluisantes. Je ne dis pas que c'est l'Islam la cause principale. Mais bien l'exégèse actuelle développée et soutenue par les wahhabites, celle d'une lecture rigoriste et bornée. Et dernier point auquel je crois: oui la double action de libéraliser la femme et de se débarrasser de cette frustration de toute la société permettra de libérer l'énergie de la société vers une meilleure vie ou à défaut vers des secteurs plus porteurs économiquement parlant.

Et comme dit ailleurs, amicalement, et désolé pour le vote !!

 

Allons au bout du raisonnement, et j'essaierais de te démontrer, logiquement, que l'argument est "fallacieux". Pour éviter la confusion dont je parle, je vais te poser des questions simples, auxquelles j'aimerais des réponses simples.

1 - Quel est le problème dont on parle ?

[La liberté de la femme et la misère sexuelle qui s'en suit ?]

2- De quel espace précisément parle-t-on ? 

[Des pays arabes ? (Du Maroc juqu'à Oman ?)]

Donc il ne s'agit pas des pays arabo-musulmans (autrement, ca irait du Nigeria jusqu'en Afghanistan) ou des communautés musulmanes en général.

Ce point est important dans le raisonnement.

3- Quelle est la cause pointée du doigt de cette frustration/oppression ?

[Une culture sociale liée à une interprétation conservatrice de l'Islam ?] 

4- Depuis quand cette oppression opère ?

[Les années 1980 ?]

 

PS : je ne nie pas l'oppression des femmes dans cette région. Je pense en revanche qu'on se trompe d'explication. Et c'est le but de ma démonstration et des multiples comparaisons que j'amène.

 

Modifié (le) par allouche

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