Rekbetli w mchit netfarej fel Benfica, et quel choc culturel ça a été. Si je devais résumer en une phrase: le temps de Ultras w jaw hedheka est révolu. Public à majorité composé de familles, couples, personnes âgées. Tchouf un père qui partage un moment de bonheur avec sa fille, un couple de vieux t7esshom 3andhhom 40 sné yemchiw li stade, des familles nombreuses, bref que des gens heureux qui viennent passer un moment de plaisir en toute sécurité.
Et quelle organisation, ltawa menich msada9 qu’on ne m’a pas fouillé une seule fois! Je suis allé à la dernière minute en prenant le Metro comme un très grand nombre des supporters. Lé fama khrouj 9bal 3h w lé dezzni ndezzek.
A l'extérieur, il y avait minimum 20-30 food truck bel mekla bi chorb dans une ambiance festive. Une boutique officielle du Benfica qui tourne à plein régime jusqu’à après le match. Pour l’anecdote, ils partagent le stade avec leurs rivaux, le Sporting. Imaginez les actes de vandalisme sur les boutiques si c’était en Tunisie!
Le truc le plus perturbant pour moi dans tout ça ? C’est que je reste mitigé. Men dekhel men dekhel je préfère largement notre ambiance w chan3etna et notre ferveur. Lberah y avait trop de musiques commerciales avant le match (kima ghneyet 3elissa fi rades à l’époque vous allez me dire), trop de jeux de lumière, à peine on entendait jme3et l virage ighaniw, bref c’est fade et ça fait plus spectacle type théâtre ou cinéma que foot
Matghaletkomch l madhaher, je donnerais tout pour être à Rades ce soir, lé Benfica lé sidi zekri