Une ville abandonnée qui s'embrase, des citoyens oubliés qui se révoltent, un gouvernement assassin qui pense éteindre l'incendie en tirant sur son propre peuple tout en accusant des bandes organisées d'attiser le feu, une société civile indignée et un ras-le-bol généralisé...
Non, malgré les apparences, nous ne sommes pas à Sidi Bouzid un certain décembre 2010. Le décor est le même, mais le massacre se joue cette fois-ci du côté de Siliana, à huis clos. Deux ans après le fameux printemps arabe, le ciel n'a jamais été aussi gris : deux morts, 12 aveuglés, 150 blessés, et 11 millions de spectateurs impuissants.
Révolution, Acte II, Scène 1. Silence, ça tire, action !