Silver

Pour ton nouvel ami Manaï, va donc lui demander quelles étaient ses activités au niveau de la censure d'internet avec sa société ah mais non, maintenant qu'il est avec nidaa tounes c'est un vrai patriote...

Maw y'a de la merde un peu partout, après tout on est encore en pleine apprentissage démocratique... par contre certains essayent de se débarrasser de leurs merdes pendant que d'autres attendent gentiment derrière pour la ramasser J'ai toujours essayer de garder une certaine objectivité vis à vis de nidaa tounes, mais là je suis désolé de le dire c'est vraiment le retour du RCD... et en force... il avait bien préparé son coup le vieux crouton...

La pelle de la Tunisie ramasse la mer*e des autres partis...

C'est quoi l'idéologie et les principes de ces personnes au juste? j'ai pas vu de programme dans ces 30 secondes Tu dis que BCE a stabilisé le pays, mais je ne suis absolument pas d'accord, la situation était pareil voir pire qu'aujourd'hui! Dois-je te rappeler toutes les attaques perpétrées par les salafistes et sans que le vieux ne bouge le petit doigt? Dois-je te rappeler la situation sécuritaire? L'économie en berne? Les manifestations partout? La répression policière? Je sais rester lucide et critique à l'égard du parti pour lequel j'ai voté, mais contrairement à toi je ne le lâcherais pas et j'essayerais par tous les moyens de faire en sorte que les erreurs et les échecs ne se reproduisent plus dans le futur.

Ice, tu trouves que les personnes choisies représentent les Tunisiens? avoir la bourgeoisie de son côté c'est très bien pour l'économie, mais ça ne sert pas à gagner des élections et inversement, gagner les élections grâce à un soutien populaire ne suffit pas à relancer l'économie si les plus aisés ne font pas confiance.

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L'interdiction de quitter le territoire pour Ayoub Massoudi est une atteinte grave et caractéristique à la liberté d'expression! C'est inadmissible que le gouvernement laisse faire, que le Président laisse faire!!! Ce Monsieur n'a fait que dire la vérité, mais apparemment l'armée, dont le rôle dans la Révolution a été mis à nu (ce ne sont pas des héros mais plutôt des bourreaux...) n'a pas les mêmes objectifs démocratiques que le peuple.

Avec tous mes respects, c'est très naïf de penser cela. Je pense que tu déchanteras dans quelques temps... tous les hommes politiques ont une grosse part d'opportunisme en eux, ont des intérêts à défendre, ont des hommes de main, de confiance (dans le plus mauvais sens)... BCE est probablement celui qui concentre le plus l'ensemble de ces vices. Ce monsieur sous son air de vieil homme est un véritable requin! Après des années d'ombre, il revient sur le devant de la scène et ne pouvait pas manquer l'occasion de réaliser son rêve, succéder à Bourguiba. Excellent

Quelques milliers de personnes ont défilé lundi soir à Tunis à l’occasion de la Journée nationale de la femme commémorant la promulgation du Code de statut personnel, le 13 août 1956. A cette occasion, elles ont protesté contre le projet d’article de la Constitution proposé par Ennahdha évoquant la « complémentarité » entre hommes et femmes et demandé l’inscription de l’égalité dans la Constitution. Mais cette polémique donne lieu à beaucoup de simplifications et d’idées reçues. 1 L’ancienne Constitution ne parlait pas d’égalité hommes-femmes On entend dire que le projet d’article 28 proposé par Ennahdha remplace le terme d’« égalité » par celui de « complémentarité ». Or, l’ancienne Constitution n’avait pas d’article équivalent. Le préambule mentionnait : « Le régime républicain constitue la meilleure garantie pour l’instauration de l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. » Le projet de préambule pour la future Constitution parle lui « de l’équité et de l’égalité des droits et devoirs entre tous les citoyens et les citoyennes ». 2 Hommes et femmes complémentaires dans la famille La polémique qui s’est déchaînée suite à la proposition d’Ennahdha reposait sur l’idée que la femme serait, selon le projet d’article adopté en commission, « le complément de l’homme ». Une meilleure traduction du texte évoque plutôt la complémentarité hommes-femmes : « L’Etat garantit la protection des droits de la femme, consolide ses acquis, en la considérant le véritable partenaire de l’homme dans la construction de la patrie avec qui il y a complémentarité des rôles au sein de la famille. L’Etat garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme dans la prise en charge des diverses responsabilités. L’Etat garantit l’éradication de toute sorte de violence contre la femme. » Le terme « complémentarité » n’est pas là par hasard et fait bien référence à une conception familialiste des relations hommes-femmes, à l’opposé d’une conception individualiste et égalitaire, mais le texte reflète surtout les tentatives des constituants pour inclure des apports hétéroclites. Suite à cette polémique, le texte sera probablement clarifié en évoquant explicitement l’égalité. 3 Le Code de statut personnel n’est pas égalitaire Le Code de statut personnel adopté en 1956 a porté des avancées majeures pour la condition juridique des femmes mais, contrairement à une idée reçue, il n’est pas égalitaire. Cette loi passée en force par Habib Bourguiba contre l’avis des milieux conservateurs, et fondée sur l’effort d’interprétation religieuse (« ijtihad ») d’un théologien réfuté par l’université de la Zitouna, Tahar Haddad, remplace la répudiation unilatérale par le divorce judiciaire et abolit la polygamie (peu pratiquée de fait en Tunisie). Mais dans la sphère familiale, il maintient les inégalités liées à l’ordre patriarcale que Bourguiba n’entend pas abolir. Ce que souligne Sophie Bessis (« Bourguiba féministe : les limites du féminisme d’Etat ») qui évoque un discours prononcé en 1962 où il rappelle clairement : « Il faut protéger la famille en préservant le privilège de l’homme d’en être le chef. » L’autorité paternelle, le choix du domicile par le mari, l’inégalité dans l’héritage sont maintenus, en dépit d’une de l’adhésion de la Tunisie à un traité de non discrimination (la CEDAW) sur lequel elle a formulé une réserve générale. Cette conception n’est pas si éloignée de l’idée qu’au sein de la famille, hommes et femmes ont des rôles complémentaires, comme le suggère le projet d’article proposé par Ennahdha. 4 Ennahdha s’est engagé à conserver le CSP A plusieurs reprises, Ennahdha a rappelé qu’il ne toucherait pas au Code de statut personnel dont le contenu peut être d’autant plus compatible avec ses conceptions que, depuis sa promulgation, des juges ont pu l’appliquer dans un sens conservateur. La vraie menace est plutôt dans le regain des préjugés machistes qui n’ont jamais disparu, y compris chez les hommes progressistes, et qui s’expriment aujourd’hui plus ouvertement. L’autre menace est l’influence de conceptions wahhabites, nourrie par des prédicateurs auxquels Ben Ali avait déjà ouvert la porte. 5 Ce ne sont pas LES femmes qui ont manifesté On lit aussi que ce 13 août, « LES femmes tunisiennes manifestent », « LES Tunisiennes s’inquiètent pour leurs droits »... Ce sont quelques milliers de femmes (et d’hommes) qui ont manifesté au centre de Tunis. Elles sont bien tunisiennes et aussi légitimes que soient leurs revendications, elles ne représentent pas toutes les femmes. Il est urgent de s’éloigner de l’avenue Bourguiba pour parler de la Tunisie. La situation des femmes en Tunisie, globalement, est restée difficile et inégalitaire. Ce n’est pas l’inscription du terme « complémentaire » dans une Constitution un peu brouillonne qui y changerait quelque chose. Source: http://blogs.rue89.com/tunisie-libre/2012/08/14/quelques-idees-recues-sur-les-femmes-en-tunisie-228182 Journaliste: Thierry Brésillon

D'après moi le problème de ce gouvernement ne réside pas uniquement dans les lacunes en terme de communication mais aussi et surtout dans une incompétence flagrante d'une bonne partie du gouvernement! Le problème de com n'est que le résultat d'un bilan très mitigé voir inexistant pour certain. Au lendemain des élections, et alors que les "perdants" demandaient un gouvernement de technocrates, la troïka répondait qu'elle n'en voulait pas, car ils souhaitaient mettre en place les réformes qu'ils avaient promis à leurs électeurs. Seulement force est de constater que ces réformes n'ont jamais eu lieu et que les ministres ne font que s'occuper des affaires courantes sans aucune stratégie!!! on peut aussi critiquer le choix des ministres qui a été fait d'une manière quelque peu... amateur. Cela n'aurait pas posé de problème si les cabinets des ministres avaient été formés par de très bons conseillers sauf que... là encore le copinage l'a emporté sur toute autre considération. Je ne jette pas la pierre à la Troïka, avec n'importe quel autre parti cela aurait été pareil, et ne vous fiez pas au mirage nida Tounes, on ne fait pas du neuf avec du vieux. Pour conclure, je pense que le plus grand combat de la Tunisie de demain sera la refonte des mentalités...

Désolé mais je ne trouve pas qu'il dit n'importe quoi. C'est un point de vue, tu peux être d'accord ou pas mais ne porte pas un jugement tel sur ses propos, qui plus est sans argumenter! C'est souvent le problème entre la "bourgeoisie" et les "pauvres", ils ne s'écoutent jamais, les premiers pensent détenir la science infuse et les seconds les méprisent et les jugent systématiquement... Personnellement j'ai beaucoup aimé la manifestation des femmes, et je la soutien à fond, cependant les remarques de Totti ne sont pas infondées, elles sont sortie dans la rue pour manifester contre les abus nahdhaouis (réels ou imaginaires) plus que pour défendre la cause de la femme... c'était une manifestation de femmes modernes et urbaines pour des questions urbaines et des peurs urbaines, la femme rurale par exemple ou à l'intérieur du pays ne se retrouvera jamais dans cette "nomenclatura" bourgeoise et n'a pas les mêmes attentes que celle-ci! Lorsque tu ne sais pas comment acheter le lait pour nourrir tes enfants, t'en a un peu rien à faire de la question de la complémentarité etc... bref tout ça pour dire que je regrette qu'une fois encore la bourgeoisie s'enferme dans des idées non adaptées à notre situation actuelle, il serait peut-être temps pour eux de faire des revendications à la fois pour protéger l'égalité homme/femme mais aussi pour essayer d'endiguer les réels fléaux qui écrasent celle-ci.

Effectivement il a été écarté, c'était à l'époque de l'imbroglio qui se passait au CPR. D'ailleurs il a par la suite rejoins le courant réformateur du PDP avec acolyte Abdelaziz Kotti. Tous deux sont soupçonnés et accusés par certains de collusion avec le RCD... pour Manaï ça va même plus loin, bref...

Bonsoir, en réalité Mr Manaï a démissionné du CPR depuis des mois