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Sport espagnol : les raisons du succès

Le week-end dernier, les Espagnols remportaient pour la deuxième fois consécutive l'Eurobasket. Parallèlement son équipe de Coupe Davis se qualifiait pour la finale. Quelques pistes pour comprendre pourquoi l'Espagne gagne.

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Laissé-pour-compte sous Franco, le sport est depuis le rétablissement de la démocratie en 1978 l’un des instruments de l'unité nationale du pays. (AFP)

Sa domination en devient insolente. En basket, football, tennis, cyclisme, Formule 1, MotoGP, handball…l'Espagne a remporté, depuis plus de dix ans, toutes les compétitions internationales. Dernière en date : l'Eurobasket, déjà gagné en 2009. La plus retentissante : la Coupe du Monde de football en 2010.

Fruit d'une génération de sportifs exceptionnels, dont Rafael Nadal est le symbole par excellence, le succès du sport espagnol est aussi le résultat d'une politique volontariste et d'une culture sportive savamment entretenue par une presse spécialisée prolifique et abondante [quatre quotidiens contre un seul en France, "l'Equipe", ndlr].

Symbole de l'unité nationale espagnole

Laissé-pour-compte sous Franco, le sport est depuis le rétablissement de la démocratie en 1978 l’un des instruments de l'unité nationale du pays. Au sortir d’un demi-siècle d’une dictature qui avait attisé les divisions du pays en jouant, notamment, sur ses particularismes régionaux, il fallait des symboles forts pour ressouder la population autour d’un destin commun. Et le sport fut l’un de ceux-là.

"Le sport a été choisi comme axe de communication d'une image nationale : l’Espagne qui gagne", confirme Gary Tribou, directeur du Master de Marketing et Gestion du Sport à la Faculté des Sciences du Sport de Strasbourg.

Le déclic de Barcelone

Mais ce sont les Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone qui ont véritablement marqué l'essor du sport espagnol. Jusqu'alors, l'Espagne n'avait décroché que 27 médailles sur les 115 qu'elle compte aujourd'hui. Dans la capitale catalane, les sportifs ibériques ont d'abord pris conscience de leur potentiel en remportant 22 médailles, dont 13 en or.

En 2002 après des championnats d'Europe fructueux - 15 médailles, dont 6 en or -, le président de la Fédération espagnol d'athlétisme José Maria Odriozola expliquait ce succès par l'aide financière de 40 000 euros par an accordée aux sportifs de haut niveau par l'Association des Sports Olympiques (ADO). Emanation du secrétariat d'Etat aux sports, du Comité olympique espagnol et de la "Radio television espanola", cette association a été créée en 1988 dans la perspective des Jeux de Barcelone et a perduré depuis. Subventionnée par l'Etat espagnol, aidée par des entreprises privées, ses actions en matière d'infrastructures et de formation sont relayées par les 17 régions autonomes et les municipalités, en charge des programmes sportifs.

Des champions choyés

"La grande différence avec le système français se situe dans le dynamisme et la puissance économique de leurs régions", remarque Didier Primault, directeur général du Centre de Droit et d'Economie du Sport (CDES), précisant qu' il existe un Institut national d'éducation physique et des sports (INEF) dans chacune des communautés autonomes sur le modèle de l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance en France) qui intervient, lui, à l'échelon national."

En comptant les JO de Londres, l’été prochain, l'ADO aura investi pas moins de 300 millions d'euros pour ses champions.

Gary Tribou pointe également "le système efficace de détection des jeunes talents, puis d'entrainement. En somme, analyse-t-il, le sport espagnol profite de tout un système qui associe les clubs, les sponsors, les pouvoirs publics, la recherche, les banques, etc…"

Des champions exemplaires

Une autre explication, plus surprenante mais d'importance, permet d'expliquer le succès du sport espagnol. L'augmentation de la taille moyenne des Espagnols. En Juillet 2008, après la victoire de la Roja à l'Euro de football et le premier sacre de Rafael Nadal à Wimbledon, le directeur adjoint de la rédaction du quotidien sportif "Marca", Santiago Segurola, y voyait l’une des raisons de la domination espagnole avec "l'injection de plus de moyens, une plus grande estime de soi nationale, l'amélioration de l'alimentation et de l'attention hospitalière (la taille moyenne de l'espagnol a augmenté de neuf centimètres depuis l'instauration de la démocratie), l'exemple de grands champions… C'est le paradis."

Une hégémonie à relativiser

Un paradis très fragile. "Les résultats des sportifs espagnols sont exceptionnels. Ils doivent être nuancés à ce titre là, insiste Claude Boli, responsable de la recherche au sein du Musée national du Sport à Paris. En tennis par exemple, la domination de Nadal cache un niveau global plus moyen. Il y a plus de Français que d’Espagnols dans les 20 meilleurs joueurs mondiaux ! De même en Formule 1 avec Alonso : sans une écurie performante derrière lui, il n’aurait probablement jamais remporté le championnat du monde. Et en football enfin, la Roja profite du succès du FC Barcelone dont la philosophie de jeu a été inspirée par le Hollandais Johan Cruyff…"

Et Didier Primault de rappeler que "si l'Espagne est dominatrice dans les sports médiatiques comme le tennis, le football ou le basket, elle l'est nettement moins dans de nombreux sports olympiques."

De même, la récente grève des footballeurs de la Liga ainsi que les affaires de dopage à répétition, impliquant notamment le triple vainqueur du Tour de France Alberto Contador, ternissent ce tableau idyllique du sport espagnol. Aujourd’hui au sommet, celui-ci ne serait-il pas prêt à tout, et peut-être à trop, pour triompher ?

Benjamin Harroch - Le Nouvel Observateur

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  • 2 weeks later...

A l'issue d'une énorme seconde mi-temps, Montpellier réalise l'exploit de gagner à Kiel (24-23) avec un but décisif de William Accambray. C'est la première fois qu'il bat le THW, plus gros budget de la Ligue des champions.

lequipe.fr

tej a joué toute la rencontre . hmem winou yé5i?? toujours blessé ??

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A l'issue d'une énorme seconde mi-temps, Montpellier réalise l'exploit de gagner à Kiel (24-23) avec un but décisif de William Accambray. C'est la première fois qu'il bat le THW, plus gros budget de la Ligue des champions.

lequipe.fr

tej a joué toute la rencontre . hmem winou yé5i?? toujours blessé ??

Hmem joue en défense seulement

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A l'issue d'une énorme seconde mi-temps, Montpellier réalise l'exploit de gagner à Kiel (24-23) avec un but décisif de William Accambray. C'est la première fois qu'il bat le THW, plus gros budget de la Ligue des champions.

lequipe.fr

tej a joué toute la rencontre . hmem winou yé5i?? toujours blessé ??

Hmem joue en défense seulement

tout a fait Hmem joue uniquement sur la phase défensive, il est remplacé systématiquement par Kavticnik le Slovénie.

par contre Tej est un monstre en pivot, il fait partie des tout meilleurs en Europe.

le nouveau gardien Slovénie Prost est monstrueux depuis son arrivée pour remplacer le gardien blessé.

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  • 2 weeks later...

EL EX DEL BARCELONA ASEGURA QUE EL ARGENTINO APRENDERÁ DE LOS VIDEOS DE PELÉ

"Para ser el mejor, Messi debe superar a Maradona, después a Romario y luego a Pelé"

Romario a déclaré que Messi doit regarder les vidéos de Pelé pour apprendre ( quoi?).

Et il a ajouté que pour devenir le meilleur, Messi doit d'abord dépasser Maradona, puis le dépasser lui-même ( Romario) et enfin dépasser Pelé!!!

Plus débile que ça!!!

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Romario ken mché 3até tre7a à son derrière C mieux. Oui C un grand joueur mais il ne doit se comparer ni à Maradonna Ni à Pelé Et encore plus à Messi.

Par contre Messi, le jour elly yhez coupe du monde wa7ou, ce jour la je le classe avec Maradonna, Pelé et Zidane et quelque Cie.

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  • 2 weeks later...
  • 4 weeks later...

aura-t-il un Français dans le onze de l'année ? Toujours est-il que la FIFA en a sélectionné trois dans la liste des 55 joueurs présélectionnés pour composer l'équipe-type qui sera désignée par 50 000 joueurs professionnels le 9 janvier prochain : Karim Benzema, Eric Abidal et Patrice Evra. La liste est dominée par les joueurs du FC Barcelone (11) et du Real Madrid (10). L'Espagne championne du monde est le pays le plus représenté avec 12 éléments, devant le Brésil (8). Un seul joueur évolue en dehors de l'Europe, le Brésilien Neymar, qui évolue à Santos (Brésil). Les 50.000 joueurs professionnels membres des syndicats qui forment la FIFPro doivent élire une équipe en 4-3-3. Cinq joueurs figuraient déjà dans les onze types 2009 et 2010: Casillas, Xavi, Iniesta, Messi et Cristiano Ronaldo.

LA PRESELECTION DES 55 JOUEURS :

Gardiens: Gianluigi Buffon (ITA/Juventus), Iker Casillas (ESP/Real Madrid), Manuel Neuer (GER/Bayern Munich), Victor Valdés (ESP/FC Barcelone), Edwin van der Sar (NED/Manchester United jusqu'en mai 2011 puis retraite)

Défenseurs: Éric Abidal (FRA/FC Barcelone), Daniel Alves (BRA/FC Barcelone), Ricardo Carvalho (POR/Real Madrid), Ashley Cole (ENG/Chelsea), Patrice Evra (FRA/Manchester United), Rio Ferdinand (ENG/Manchester United), Vincent Kompany (BEL/Manchester City), Philipp Lahm (GER/Bayern Munich), Lucio (BRA/Inter Milan), David Luiz (BRA/Chelsea), Maicon (BRA/Inter Milan), Marcelo (BRA/Real Madrid), Alessandro Nesta (ITA/AC Milan), Pepe (POR/Real Madrid), Gerard Piqué (ESP/FC Barcelone), Carles Puyol (ESP/FC Barcelone), Sergio Ramos (ESP/Real Madrid), Thiago Silva (BRA/AC Milan), John Terry (ENG/Chelsea), Nemanja Vidic (SRB/Manchester United)

Milieux de terrain: Xabi Alonso (ESP/Real Madrid), Gareth Bale (WAL/Tottenham), Sergio Busquets (ESP/FC Barcelone), Cesc Fabregas (ESP/FC Barcelone), Andrés Iniesta (ESP/FC Barcelone), Kaka (BRA/Real Madrid), Frank Lampard (ENG/Chelsea), Nani (POR/Manchester United), Mesut Özil (GER/Real Madrid), Andrea Pirlo (ITA/Juventus), Bastian Schweinsteiger (GER/Bayern Munich), David Silva (ESP/Manchester City), Wesley Sneijder (NED/Inter Milan), Yaya Touré (CIV/Manchester City), Xavi (ESP/FC Barcelone)

Attaquants: Lionel Messi (ARG/FC Barcelone), Cristiano Ronaldo (POR/Real Madrid), Wayne Rooney (ENG/Manchester United), David Villa (ESP/FC Barcelone), Samuel Eto'o (CMR/Anzhi Makhatchkala), Sergio Agüero (ARG/Manchester City), Neymar (BRA/Santos), Didier Drogba (CIV/Chelsea), Zlatan Ibrahimovic (SWE/AC Milan), Luis Suarez (URU/Liverpool), Radamel Falcao (COL/Atletico Madrid), Edinson Cavani (URU/Naples), Karim Benzema (FRA/Real Madrid), Mario Gomez (GER/Bayern Munich), Robin van Persie (NED/Arsenal)

Votre 11 type ?

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--------------Casillas

--Alves ----Nesta------Ramos-----Bale

--------Alonso--------SchweinMACHINCHOSE

------Messi -------Xavi---------CR7

---------------Van Persie

Soit cette equipe gagne 10-0 contre n'importe qui, soit elle perd 10-0 :lol:

70% offensive

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