Le chef de l’Etat tunisien, Moncef Marzouki, a été chassé par des membres d’un syndicat policier, lors d’une cérémonie organisée en hommage à deux gendarmes morts.
Lors d’une cérémonie organisée, vendredi, en hommage à deux gendarmes tués par des «terroristes», le chef de l’Etat tunisien, Moncef Marzouki, a été chassé par des manifestants d’un syndicat policier. «Dégage, dégage», scandaient les forces de l’ordre alors que la présence du Premier ministre, Ali Larayedh, et celle du président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha ben Jaafar, n’étaient pas tolérées non plus à ces obsèques. Les trois dirigeants ont été contraints de repartir sans assister à la cérémonie et sans dire un mot. Ces événements témoignent du mécontentement des forces de l’ordre luttant contre la mouvance jihadiste et de la défiance à l’encontre des dirigeants politiques. C’est la première fois que les autorités tunisiennes sont ainsi chassées par des représentants des forces qu’ils commandent. Photo AFP
source :http://www.liberation.fr/monde/2013/10/18/tunisie-le-president-marzouki-degage-par-ses-forces-de-l-ordre_940747